(musique de Marguerite Monnot)
VERSION
"Open Source" >
de
l'hymnalamour (une majestueuse
préquelle,
un peu abusive) Un hymne est conçu pour être entonné en choeur, créer un lien d'amitié, en développant une grande onde empathique, une "positive vibration", littéralement une ferveur harmonique (super-sonique)... Il s'agit là d'un
hommage, qui part d'un bon sentiment, comme son
nom l'indique. C'est une louange collective : une
communion de groupe,
pétrie d'amours conjuguées, fondues en parallèle avec un amour
aveuglement égotistique ; une ivresse partagée, une
transcendance induite par le
chant,
physiquement ressentie ; simultanément au chant qui rend hommage dans
les esprits à cette transcendance spirituellement exacerbable. (Sans pour
cela induire
un esprit communautariste chelou, sans exacerber quelque chauvinisme
relou...*)
Voici donc ce que chacun peut ressentir dans l'idéal, voilà le message subliminal de ce fameux Hymne à l'Amour, que tout le monde peut entendre même sans l'usage des mots, "instinctivement"... Puisse-t-il confirmer l'adage comme quoi "la musique adoucit les mœurs" !
*
A ce titre
l'expérience a montré que notre "hymne national" résidait parfois
plutôt cette composition de Serge Gainsbourg intitulée « La
Javanaise » (NB une appelation dont l'origine
géographique
est
très floue...) A noter que l'auteur
lorgnait peut-être plus ou moins consciemment sur ce fantasme
mégalo-national de substituer sa chanson en −aise à cette autre rimant
dans les institutions ; puisqu'il a été jusqu'à acheter le manuscrit de
« La Marseillaise » (Rouget
de
Lisle)
après en avoir enregistré une
version déstucturée sur un rythme reggae (jugée irrespectueuse par
certains réfractaires aux chants révolutionnaires 'etc.') ... |
n
UN
HYMNE A L'AMOUR n (en hommage à Edith & Marcel ) Le ciel blanc sur nous peut bien s'effondrer Et notre Terre peut bien s'écrouler Peu m'importe puisque tu m'aimes Je me moque de ces actualités Tant que l'Amour inondera nos matins Que nos corps frémiront pour un rien Peu m'importe les grands problèmes Mon amour, puisque tu m'aimes refrain : J'irais jusqu'au bout du monde J'arrêt'rais d'fumer des blondes Si tu me le demandais J'irais décrocher la lune J'irais forcer la fortune Si tu me le demandais Je m'inventerais une patrie J'éviterais des amis Si tu me le demandais Qui voudra rira de moi Je n' ferais plus n'import' quoi Si tu me le demandais Si un jour la vie t'arrache à moi Si d'aventure tu étais loin de moi Peu m'importe, si tu m'aimes Car nos âmes sauront se retrouver Nous avons pour nous l'éternité Dans ce bleu de toute l'immensité Ecrits dans le ciel pas de problèmes Dieu réunit pour que l'on s'aime refrain Nous saurons nos esprits fusionner Loin des murs, com' le mercure en fusion Briser les chaînes d'indifférence Réduire la haine en abomination Nous somm's tels une goutte dans le désert La même essence vitale de ce mystère Car nous pouvons à notre tour Irradier les électrons d'Amour Le ciel au d'ssus d'nous peut bien mugir Et la Terre peut bien continuer de rugir Peu m'importe les actualités Je me fous de ce qui peut s'étioler aaaaaaaa |
Lyrics mises dans le domaine public par Félix GoudArt, (à la disposition des interprètes fervents loueurs d'un Amour majuscule, dépourvu de droits de possession, ni de la moindre rancœur...) |