For each and every one of you to decide Whether you 're gonna be the problem, Or whether you're are gonna be the solution. You must choose, brothers, you must choose. It takes 5 seconds, 5 seconds of decision. |
(MC5) |
It takes 5 seconds to realize that it's time to move. It's time to get down with it. Brothers, it's time to testify and I want to know, Are you ready to testify ? Are you ready ? » |
Éditeur de Poésie et d'Essais, de chansons, de slam, de correspondances
(... tout sauf du roman, au bout du compte) :
Les Éditions doivent leur nom au premier local °de répétition de son fondateur. (° voir anecdote, ci-contre)
Ce nom évoque par ailleurs le traitement (brouillage = cryptage) que l'on faisait subir à la BBC pendant la Résistance ... (Cf. Pierre Dac)
Également cela fait allusion, dans sa
prédilection pour le papier imprimé, par rapport aux supports numériques,
à la législation française qui interdit (interdisait ?)
tout cryptage dans les téléchargements, modus vivendi exclusivement
réservé à l'Armée.
(Ce qui
traduit le décalage anachronique entre les Instances et la Cyberévolution
en cours, car tout de même le non cryptage reste handicapant dans la lutte
contre les virus informatiques, le piratage, et surtout dans le transfert de données
[cf. programmation échangée via l'Open Source], ou chaque programme "compilé"
[en langage machine] EST un cryptage, nécessaire au fonctionnement de la machine) et toutes ces sortes
de choses ... D'autant qu'internet ne connaît pas de frontières,
et que les lois sont différentes ailleurs ...)
Aussi parce que ce patronyme "sonne bien" ... (« comme un début de "cri", suivi d'une préparation de crachat, mais résolu par un ravalement plus serein, confiant dans "l'aide" d'une structure responsable et saine de corps et d'esprit ... ;-) Telle serait notre devise, héraldique ... » Ainsi parlait le Redac'Chef.)
La crypte d'une grande église lyonnaise, obligeamment prêtée par un curé, sosie de Sartre, un jour où, par désœuvrement, les lycéens appuyèrent sur le bouton de son interphone, sans savoir ce que c'était (qu'un interphone - nous sommes dans les seventies ... ) ni qui habitait là.
Une voix sortit du métal de la porte vitrée. Pris de court, le "fondateur" ne se démonta pas, et exposa son obsession du moment : "jouer de la musique". Pour se voir entendre : « Entendu, montez, je vous ouvre ... » La porte, comme par miracle s'entrouvrit (mais ça, ils connaissaient, les portes automatiques). Ils repartirent avec une grosse clef, et comme une ébauche de mission en leur for intérieur ...
Après
une telle mansuétude, gratuite, (sans la moindre exhortation morale ou
spirituelle), la vie de ces jeunes débauchés (enfin, jamais embauchés,
pour être exact) allait basculer : le
trio Crypt installa sa batterie Sonor, la basse et l'ampli (Vox, les
deux), ramenés par l'autre instigateur, de Porto Bello en Angleterre,
le poste de radio à lampes servant d'ampli au guitariste, ainsi que tout
un matériel de bidouilles électroniques récupérés
aux puces, ou au stock américain, (casques d'aviateur devenus microphones,
"mini K7" en courts-circuits figurant un synthétiseur de chants
d'oiseaux etc.)
L'influence majeure du batteur/flûtiste/sonorisateur était Pink Floyd,
le bassiste ne jurait que par le British Blues, et le guitariste était
un fils de bonne famille qui avait viré Rockabilly ... Un savant mélange
donc, sincère, et empreint d'une sorte de religiosité profane, compte
tenu de l'atmosphère particulière au sous-sol de l'édifice (et de l'acoustique - la flûte alto sonnait
comme de l'orgue), du lieu de leurs expérimentations
hebdomadaires.
(Par la suite une troupe de théâtre / danse partagea le local, à d'autres heures, ce qui valut à la crypte d'être meublée en son centre d'une grande sculpture métallique à facettes, aux reflets cuivrées, soudée avec affection, telle un monolithe au silence impénétrable, qui servit une paire d'années de décor à leurs sublimes transports. Décor qui leur donna l'impression d'accéder immédiatement à un semblant de professionnalisme ...)