DATAS on CD
> durée de vie 2 à 15 ans
!!!!!
- Ce qui est véritablement roboratif se
doit de durer, pour un notable épanouissement,
même ponctuel.
"Mettre de côté", ça
n'est pas faire "aller de l'avant" -
Produire a plus d'implications,
que ce que l'on pourrait soupçonner ... Il n'y a que la
barbarie pour ne rien produire d'autre que des outils de destruction, (même
artisanaux ... C'est l'intention qui
compte !)
NUMERIC
NIGHTMARE
Une gigantesque imposture, à partir d'une simple escroquerie.
Les
historiques de parcours des médecins, les planches
scannées des bibliothèques, nos archives
audio-visuelles, souvenirs personnels ou résultats
diffusés (logés "à la même
enseigne"), les archives scientifiques, la plupart des
données professionnelles de recensement social, des
récits journalistiques de toute "l'actualité"
passée, tout ce qui est a été
patiemment collectés, classés, et mis de
côté, menace de disparaître !
Depuis le
fameux An 2000, un scénario de Sciende-Fiction
cauchemardesque. L'An 2000 n'a pas eu lieu, mais le scénario
est devenu réalité. La force d'Inertie
contre-utopique dépasse la fiction.
Le pire
c'est qu'il est quasiment impossible de se rendre compte de la
dégradation, invisible à l'oeil nu, bien entendu,
avant qu'elle ne soit effective.
Et grand désavantage du numérique sur
l'analogique, c'est qu'il n'est pas possible de changer une partie, ou
de récupérer l'avant et l'après du
défaut : en cas d'inlecture, "tout est perdu !", comme on
dit.
La
réponse des fabricants, peu amènes, à
l'indignation amère des usagers est : "de toute
façon, les milliards de lecteurs/enregistreurs mis en
circulation ne pourront pas être changés du jour
aux lendemains, alors on continue comme ça".
La "purée" soumise au rayon laser, une fois enduite sur le
plastique, reste le sceau démoniaque qui fait courir le
vécu à sa perte. Le Déni à
grande échelle, devient la revanche de ce qui fut
déchu.
(La Beaufitude tirant le tapis sous les pieds de la Branchitude).
Pour faire
disparaître toute trace d'un crime ... Mais quel crime ?
(à part celui d'éteindre la
biodiversité ?)
Celui d'avoir existé ... (Cela ne vous rappelle
rien ? A un moment donné, les Indiens
d'Amérique, les tziganes et les juifs en Europe, les
Rwandais eurent du souci à se faire par rapport à
leur "état civil" ... ou à l'absence de document
homologué concernant celui-ci.)
Le
délit de l'organique, a toujours été
de ne pas appartenir au Règne minéral du Silicium
... Mais là, la sanction est lourde. (Quand le CD est
décédé).
Pourtant, c'est tout de même d'une grande vanité
de croire que, parce qu'à l'heure du trépas on
revoit, parait-il, redéfiler toute sa vie en
accéléré, il suffirait de supprimer
les stigmates et les empreintes, pour devenir immortel ...
On peut
penser que le Jugement Dernier bénéficie d'un
matériel de meilleure qualité ...
Supprimer
les centres de la mémoire, c'est un début de
lobotomie ... Une technique de lavage de cerveau, à coup
sûr.
La société civile serait ainsi victime de la
maladie d'Elzheimer. Tandis que les forces de frappes institutionnelles
s'avéreraient non soumises au discernement, à la
rétrospection. Jusqu'aux banques qui risquent d'oublier
combien vous leur avait confié ...
Laisser
faire les outrages du temps, c'est l'ultime corruption que le
Marché aurait prévu contre les "incorruptibles"
...
La
"politique de civilisation", ça commence par le respect des
anciens “coups de Maîtres”, et le 'devoir
de mémoire' relatif à nos anciennes amours,
lovées dans nos cahotiques trajets. Il faut pouvoir en
témoigner, lorsqu'on prétend vouloir exister.
L'industrie informatique a inventé l'obsolescence désirée.
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