musique de fond : Facel Vega (live) “Rage”

spontanéité = véracité / intégrité = sincérité
énergie = gratuité

 

" Tenter de n'être que soi-même (hors clonage)
Rester vrai. Intégralement. Résister à la tentation de l'Inertie.
Retenter de naître à soi-même (avec énergie)
Disponible à toutes fins utiles. Et jamais tiède. Parler vrai."

*(rock = Tout comme un dolmen)

- 1/ spontanéité (non instrumentalisation) - 2/ gratuité (improvisation) -3/ intégrité (authenticité)
That's rock'n'roll !

 
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R'n'R ATTITUDE PROJET (prononcer "pro-jette" ;-) Titre de la série ->  MUST !

" Un héros peut en cacher un autre "

Série documentaire de portraits réalisés par le Pr Fox, illustrant cette idée que le véritable héroïsme, aujourd'hui, est dans la préservation d'une certaine disponibilité, dans l'aptitude à rester fidele à une forme d'éthique personnelle, (24h/24 sans une seconde de remission), et dans la propension à favoriser un minimum de santé physique et morale. Même sans tapage, chacun dans son domaine. Où qu'il soit.

{ Exemples prévus : Bill Deraime (auteur/compositeur/interprète (- et quel interprète !) qui a chez lui un rockin'chair dans lequel on ne risque pas de s'endormir ;-) , Philippe Seguin (qui n'était alors que maire d'Epinal, quand il a donné un avis favorable à "l'extrêmiste du quotidien" comme il qualifie le réalisateur), Dominique Girard (droit comme un I , "I&I" oeuvrant au respect de la mémoire de l'auteur du Salaire de la Peur, tout comme à celle de la 2CV par ailleurs...) et quelques autres intervenants plutôt "dans l'ombre", expressement, à toutes fins utiles...}

Une expérimentation de mix vidéo-clip musical / spot idéologique non partisan / entretien de synthèse philosophique / reportage "animalier" ;-) ...



 

* Une question de franchise, tout d'abord !
“  Qui inventa le microphone ? ”

Microphone : L'attitude Rock'n'Roll, illustre grosso modo le contraire de ce que l'on constate aujourd'hui partout où se trouve un microphone (de Thomas edison, qui ne l'a pas inventé pour les terroristes ou les manipulateurs, et dont le premier usage en onde radio fut de transmettre "Mary had a little lamb", et non pas un ordre de mission !) : au lieu d'avoir de belles paroles stridentes pétries de grands sentiments , proférées par des hâbleurs le plus souvent gravement malfaisants *, on assiste à un étalage âpre et rugueux, un rien dérangeant, de la part de personnages sympathiques éminemment, et plutôt conciliants, tant qu'on ne cherche pas à les mettre en cage ...

DECLARATION : Une des meilleurs exemples de mensonge éhonté via l'audio-visuel, nous a été donné le 08/08/2008, lorsque, pendant que les cérémonies des jeux olympiques dessinaient à Pékin une colombe de la Paix, tandis que les discours martelaient"un même monde, un même rêve", la Russie et un de ses pays limitrophes, ex-membre de l'Union Soviétique soutenu par les Américains et l'OTAN se déclaraient mutuellement une guerre qui fit mille morts parmi les civils dès ce jour-là.
Un conflit motivé notamment par le passage du pipeline desservant le pétrole et le gaz vers l'occident ; et au même moment on allumait en Chine (fournisseur concurrent, censé monopoliser l'attention des médias en la circonstance) la gigantesque flamme des olympiades, qui allait brûler des jours durant parfaitement inutilement, si l'on considère que "les promesses ne concernent que ceux qui les écoutent", comme le croient les gens qui n'ont plus d'autres valeurs que la réussite, coûte que coûte, strictement matérielle.

 

 
Note succinte :

(suite)

— Intégrer l'intègre —

GIG

N.B. Comme dans le site précédent, nous réaffirmons notre attachement à ce que les morceaux de musique, les chansons ou les slams, par respect pour leurs auteurs, ne soient diffusés, ici ou là, qu'intégralement (ou pas du tout, comme la majorité du temps. Pas de compromis avec la création ! Les discours sont sans doute faits pour cela, être charcutés, mais en aucun cas les poèmes, ni les partitions, qui ont leur propre cohérence, leur progression, leur non-dit ... Le silence, après une oeuvre de Mozart, reste du Mozart, comme on dit).

C'est tout ou rien, en Art. Un début, un milieu, une fin. Des variations solidaires, rivées à leur genèse.
Que l'on veuille nous apprendre à nous dispenser de chef-d'oeuvres, passe encore, mais de grâce, laissez nous l'usufruit de l'oeuvre !

Toute forme de “saucissonnage” constitue à nos yeux (et à nos oreilles) un DENI CULTUREL (même quand le montage reste bien intentionné, ou s'il s'agit d'une [prétendue] promotion de l'artiste - sensé se trouver flatté de voir son ouvrage disséqué comme par un médecin légiste.)

Faire des choix. Et s'y tenir. (Simple bon sens. On s'habitue trop vite au non-sens, de la fuite dans les idées ...)

"Désabusé" :

La trop grande lassitude, présumée et anticipée dans le résumé que l'on offre en pâture au spectateur/consommateur, ne trahit au bout du compte, qu'à quel point le diffuseur doit être fatigué de la vie ... (Le 'digest' de la carrière d'un Michel Berger en 3 mn, ou tout Schubert en 12 mesures : voilà qui aurait de quoi esquisser ce à quoi peut ressembler la plénitude du suicide, la délectation dans l'avortement ... Quotidiennement (et même plusieurs fois par jour !). Mais le réveil est dur ! Quand le sentiment, à peine identifié a déjà changé de visage, traité comme un vulgaire fait-divers ... ou faxé comme un compte de bilan.)

Il faut imposer le temps, comme on impose une attention soutenue sur les faits-divers ou les guerres. Montrer l'intégralité du tableau, non pas seulement un détail, (ou 2 si on en a le temps).

Même si l'auteur, ainsi détaillé (c-à-d vendu au détail), risque de voir s'afficher la vanité ponctuelle de son exercice, mis ainsi sous la loupe, ou quelque défaut qui lui aurait échappé, avant le coup de projecteur ...


S'assumer. Prendre ses responsabilités. Artistes, comme relayeurs.
Si l'on s'engage, le dénouement ne saurait être trop précoce ...
C'est le chemin qui légitime l'engagement, tout autant que le refuge à l'étape ... Tous les randonneurs vous le diront.

La vie est trop courte, pour être compactée sans rémission ... On n'a que le temps que l'on se donne pour en profiter. (N.B. De tout ce que l'on offre, il n'y a que le temps qui soit extensible ...) Alors on devine à quel point il est crucial de ne pas se contenter de se nourrir que de biscuits apéritifs ... ou que de la friture de pêcheurs (presque) bredouilles. Et d'éviter de ne fournir, si l'on promeut l'action, que des têtes-à-queues acrobatiques, en cascade ...

Les Belles Idées & les Grands Sentiments (GS)

A tout prendre, on peut préférer l 'absence de sens, la perte de la raison, pour cause de passion, au lieu que de ravaler sa jubilation par économie d'affect ...
Lorsque l'on saute de joie, par un enthousiasme démesuré, il n'est rien de plus regrettable que de se cogner la tête au plofond. (Ou le manche de sa guitare, comme cela arriva au guitariste des Who à leur début, qui, immédiatement suivi par le batteur solidaire, à qui rien n'avait échappé, puis gaillardement par l'ensemble du groupe, n'eut plus d'autre alternative que de massacrer tout le matos en scène - évitant par la même occasion les rappels au goût de rechauffé, surtout lorsque le répertoire est limité.)

Il faut être fou pour croire que l'on peut suspendre la communication, et inconscient pour envisager un hypothétique et morbide report de sensation. ( - "J'aurais bien quelque chose à dire, mais je le garde pour mon 4 heure" - "Attendez, ne mâchez plus, on va discuter !" - Etc.)
-No pause allowed- ("touche inconnue")

C'est le ridicule qui est censé tuer, pas la quête de finitude. Le goût du travail bien fait est toujours récompensé (Goo ! Alors nul ne devrait miser uniquement sur le quantitatif, en remisant lâchement le qualitatif : "travailler moins, pour gagner". Devise pour un label de qualité (de vie). Point/barre ).

La téléportation dans les no man's lands, ne peut induire que du ressentiment envers ce qui vous a, à ce point, sous-estimé. Car cela peut être dangereux de n'avancer qu'en pointillés ...

C'est un état d'esprit général, pire qu'une manipulation, ou que la désinformation, qui vous met "de mauvaise humeur" ... Quand d'autres jettent l'éponge, sans vous prévenir ... Sans être prévenants.

Alors, sans parler obligatoirement de "chef-d'oeuvre", laissons vivre au moins l'oeuvre,  la tâche, le gig ...

 

 

En ce moment sur vos écrans (et bientôt la suite, irrésistible !) :


Le Règne du Grand Portnawak
(tout un programme !) *

Depuis que la Noblesse a disparu du devant de la scène, ce sont les coupe-jarrets et les voleurs de grand chemin qui font leur loi, profitant de l'éclipse de l'esprit chevaleresque, et de la déchéance des troubadours.
Les bourgeois et la classe moyenne (les salariés), trop occupés à défendre leur pré-carré, se sont essoufflés jusqu'à l'inapte. (Il n'y a plus de bourgeois : ne restent que quelques “voyageurs de commerce”, parfois élus, souvent repéchés dans la nasse du chômage [au sens large : c-à-d sortis de la piscine de l'improductivité, du bain de stérilisation sociale ] par quelque indulgence amicale - pour ne pas dire "piston", ni "nespote" ... ;-)

L'inspiration est mise au clou, et la praxis rigoureuse au pilori. La Révolution Française a perverti la protection des "free-lance" (ces chevaliers mettant leur lance non plus au service d'un Seigneur, mais, d'un commun accord, au profit de la population, de la veuve et l'orphelin rencontrés par les chemins ...) tout en promouvant à leur façon les Droits de l'Homme. C'est quand ces derniers sont écartés des rouages officiels, que les gibiers de potence ont la part belle !
(D'ailleurs, le pilori ne désemplit pas ... :-/ )

Mais doit-on vraiment laisser notre meilleur des mondes être gouverné par les bonimenteurs, et les délateurs, par les apothicaires, les quincailliers, et les plombiers ?

* N.B. On l'aura compris : comme son nom l'indique, Rimage est l'antithèse du Portnawak, ( ce grand n'importe quoi, qui décidément ne rime à rien)

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