|
Découvrir un univers
qui offre sa propre cohérence
Sans pour autant négliger les (cinq ou six ...) sens
AVERTISSEMENTS : Les pages suivantes relatent une époque où la vidéo ne pouvait se conserver que sur des bandes dites "magnétiques", et pendant laquelle on a cru que l'informatique allait véritablement changer le monde. Pendant cinq ans et plus, on a pratiqué cette révolution technologique quasiment sans jamais mettre les pieds dans un magasin d'informatique (au sens où on l'entend maintenant, l'ordinateur individuel dédié à la "bureautique" ayant alors un circuit de distribution généralement parallèle à celui du "multimedia" relatif aux sons, aux images, et à la création plus ou moins ludique ...) Une Quête du Graal, démultipliée, montant en puissance pendant tout ce temps où l'on a cru que Le Marché "passait la main", accompagnant les esthètes vers une nouvelle Terra Incognita, en mettant à la disposition des particuliers, cette puissance institutionnelle qui jusque là faisait plutôt peur, parquée dans de nécessaires immenses salles climatisées pour abriter les "calculateurs" (mystérieux "computers" à bandes ... dignes héritiers de l'Orgue de Barbarie avec ses fiches perforées ) ...
Esthètes (def. "Personne qui professe le culte du beau."), mais pionniers (def. "Personne qui se lance la première dans une entreprise, qui ouvre la voie à d'autres dans un domaine inexploré") de " l'An 2000.", déci_dément mythique. |
NB/ Ne nous leurrons pas : un lâcher-prise consenti par goût atavique du profit immédiat. Conquérir une clientèle de jeunes, de marginaux, ainsi que la multitude d'employés (ou de cadres) jusqu'alors utilisateurs assidus des fidèles "machines-à-écrire", cela semblait une aubaine à saisir. Et, pour les teenagers et les artistes chasseurs d'images et de sons : une formidable opportunité de s'approprier une vitalité digne de la NASA. Un pas en avant dans la modernité, un rien suicidaire pour les caciques, ou pour le moins déstabilisant pour tout le monde. Un basculement dans l'air du temps. Une mutation perturbante, sans aucun doute : Marx n'avait-il pas prédit ironiquement que « le dernier capitalisme vendra la corde pour le pendre » ?) ...
Et bien, pendant que les spéculateurs (à ne pas confondre avec les "computeurs" computatifs/dubitatifs) cherchaient leurs marques, des inclassables ont ainsi exploré ce qui allait devenir la base de toute l'activité (économique, cela va de soi... NB/ C'est à cette époque que la vénérable Lyonnaise Des Eaux est devenue la sulfureuse enterprise Vivandi. C'est tout dire !) sur toute la planète en devenir ; et cela, en se marrant !
|
“ Y'a pas d' mal à s' faire du bien ! ” Dans
le
même temps on a cru, en particulier, que dormir "une nuit
tous les deux jours", fréquemment, pouvait suffire
à remettre le corps en état ... On s'est
trompés : le monde physique a ses règles sur
lesquelles le monde virtuel n'a aucune incidence. On passe beaucoup
trop de temps ensuite à réparer les
éventuels dérèglements physiques, les
disharmonies biologiques ; ou à essuyer les vapeurs de
condensation utopique, quand ce ne sont pas des bouffées
délirantes, causé[e]s par les abus
inhérents à une telle vie intense ... ("dissolue"
comme disent les thérapeutes, c'est-à-dire
fonctionnant "à pas d'heure", et vouée
à l'effervescence festive, aux délicates "manips"
transcendantales, tout comme à plus amples
créations - artistiques inévitablement.)
De la même façon que la société se rappelle à notre bon souvenir si l'on n'a rien fait pour l'améliorer, l'organisme métabolique a parfois besoin d'être décalaminé ... Conclusion
(à l'usage des novices) : |
- La régie du studio Fairline (photos) -
SUITE | ||||
|
|
|
|
|