Click to go to home

productions divider
song lyrics divider
musics divider
R.V. divider
links

 

 

le phare a cessé de clignoter.

C'est tout de même assez incroyable de constater les difficultés que l'on rencontre de nos jours pour exercer un simple métier, même après apprentissage ...
C'est à peine croyable, surtout si l'on compare avec les efforts qu'il a fallu pour bâtir un site comme Stone Henge, il y a quatre siècles, en déplaçant des pierres bleues sur 385 km, et en portant des linteaux de plus d'une douzaine de tonnes sur des monolithes incroyables ; et tout ça sans but lucratif, ni permis de construite ! Sans ordinateur, ni sponsor.

(Et cela est corroboré par l'édification insensée d'une réplique, beaucoup plus légère mais grandeur nature, qui mobilisa toutes les compétences du pays connues et inconnues à ce jour, y compris l'armée, et les artisans, bénévolement : c'est bien connu, les plus grands projets sont des “actes gratuits” !
Et la longévité semble tributaire du "désintéressement" matériel, de l'empreinte de l'esprit sur la matière ; et non pas nécessairement l'inverse (l'influence du matérialisme cupide, sur l'esprit, trop souvent volatile, n'est généralement que source d'aliénation).

C'est une lutte entre l'arbitraire et la raison, entre la domination aveugle, technocratiquement rigide, et la création éclairée par l'amour, l'humour, et la spontanéité.

“ Quand on a que l'amour ” comme le chante Jacques Brel, l'amour de son métier, à opposer aux tambours et aux canons, à chaque carrefour ...

 

le Coup d'Etat Permanent

  Une fois dehors (éjectés de "la Maison", sortis du service public, où ce que nous trouvions "normal" au quotidien, s'avérait en fait un statut de "privilégiés" dont nous n'étions pas conscients), c'est alors que nous avons constaté, que les champs culturels était quadrillés par des réseaux de co-option très restreints, dans une aire d'action plus que sclérosée. C'est un univers stérilisé par des rouages quasi occultes, où l'implication possible tient davantage à la connaissance (dans tous les sens du terme : des gens, comme des "modes d'emploi" - c'est le cas de le dire !) qu'à la créativité, et qu'aux compétences techniques.

  Qui pourrait être assez naïf pour croire qu'un artiste, qui est aussi un entrepreneur, va mettre autant de zèle à partager son expérience, qu'à nourrir sa passion, et ainsi former utilement ... ses futurs concurrents ? Et qui songerait que le "feu sacré" serait communicatif, perclus dans un cadre institutionnel ? Qui oserait affirmer qu'un support technique (voire technocratique) peut dispenser d'un discours cohérent, autonome, échafaudé sur la longueur d'une trajectoire assumée, (pour ne pas parler d'une possible vocation) ? Comment croire que le talent puisse se révéler seulement dans un cursus de compétition, encadré par l'astringence d'un pouvoir sans partage ? (Et ne parlons pas des notions, discutables à l'infini, de "don", et de "vocation" ...)
Pourtant des structures dites "pédagogiques", animées par des artistes mercenaires, canalisent quasiment toute la création, dès la source (avec un sérail sans cesse renouvelé, et seul pris en compte, puis lâché dans la nature, ou rigoureusement canalisé).
Nous ne préconisons pas nécessairement l'autodictatie comme seul marche-pied vers l'Art, mais le fait est que la sincérité passe par un minimum d'intimité ...
Car force est de constater que l'expérience est devenue un handicap dans le monde de l'expression artistique ou artisanale : on redoute son pouvoir fédérateur incontrôlable, voire anarchisant. (Ou alors on édifie un star-system dûment rétribué pour son consentement à la mécanique d'exclusion, où "l'arbre cachera la forêt" ...) On jugule l'impromptu, sur un mode pyramidal, laminant, proprement inadapté à l'éclosion d'une expression artistique digne de ce nom. Et pour le reste, ce sont les même lois, de la jungle, que dans le commerce usuel, qui élaguent sur des critères périphériques de capacités de promotion ... Prisme oligarchique basé sur les mathématiques objectives, davantage que sur le qualitatif, ancré précisément dans une totale subjectivité (sublimée en rapport avec les sciences humaines, la culture générale, etc....). Résultat collatéral : la forme pavane, au détriment du fond.

   L'efficience, actuellement, et depuis déjà longtemps, n'est hélas en rien tributaire du mérite, ou d'une certaine motivation (autre que via un narcissisme aveuglant, de par un égocentrage obnubilé et véhément), qualités propices à l'édification d'une œuvre judicieuse (c'est-à-dire, pour le plus, exigeante dans ses harmonies propres, rationnelle dans sa folie , possiblement exemplaire. Mais plutôt la réussite dépend passablement de l'aptitude à gérer son déplacement sur l'échiquier (où la tour serait le Ministère de la culture, le roi et la reine seraient les représentants népotiques des Instances locales (privées ou publiques), et le fou ... le marché de l'Art ! -excusez du peu !)
La décentralisation n'a fait que renforcer les fiefs jusqu'alors plutôt parisiens, où l'on pouvait "faire salon" ... (Nous le savons bien, puisque, par exemple, nous avons participé au Salon "Beauté et Mode d'Ailleurs", une sorte de festival haut en couleurs qui fut, largement improvisé, installé initialement là où se trouve maintenant le musée des Arts Primaires, sur le quai Branly ...)

Ne pas confondre : le pouvoir de l'arbitraire (à la "communication" bien huilée, qui prévaut sur la concrétisation) ; et la puissance de l'aléatoire (intégré à la "création", authentifiable malgré sa disparité.)

 

(Au Chili, pour prendre un exemple éloquent, les forces militaires putschistes, coachées par la diplomatie mortifère de Kissinger/Nixon, commencèrent par s'en prendre aux artistes et aux intellectuels, au p'tit bonheur la malchance, avant de s'attaquer à d'éventuelles forces armées ... Et pour cause : il n'y avait pas d'ennemis identifiés, stratégiquement militaires, avant qu'Allende ne soit renversé ... Le terrorisme vint précisément de l'armée (qui bombarda l'équivalent de l'Elysée, ou de la Maison Blanche, pour vous faire une idée ...)

L'arbitraire ? On a vu, durant des dictatures, que le simple fait de porter des lunettes (indice d'une éventuelle activité "intellectuelle"), pouvait conduire à la mort.
On a surtout parlé de la tentative d'extermination des juifs durant la dernière guerre globale, mais n'oublions pas que les nazis réglaient leur compte aussi aux artistes (comme parmi les gitans, qui cumulaient les handicaps :-/), et pas nécessairement parce qu'ils étaient communistes. Mais bien parce qu'ils incarnaient un trait d'union entre le vrai passé, et les avenirs possibles ... Un écho imprévisible. Donc redouté des forces normatives.

De la bouche même des protagonistes chiliens, on sait qu'il n'y avait pas plus de logique dans la planning des tortures, leur fréquence et leur objectifs, que dans le choix des malheureux qui allaient être mis dans un sac lesté de ferraille, pour être jetés à la mer depuis l'hélicoptère ... D'ailleurs c'est cette incohérence qui était garante de la terreur (selon les témoignages, le pire, dans ces vastes manœuvres pour effacer la mémoire, n'étant pas l'affrontement, mais l'attente, durant laquelle se distille la peur).
Ainsi, le "chômage" est une grande entreprise de déstabilisation, et pas seulement des éventuels allocataires (rares, en matière d'Art), mais de la société toute entière !

Dans ce cas de figure, en contrepoint, la Raison fut incarnée par des ambassades (dont celle de France) avec au premier chef, les services culturels, chargés tout simplement d'éviter que les structures dédiées ne tournent à vide. (Et promptes à valider, contre l'arbitraire, la puissance aléatoire de rencontres, de DISCUSSIONS, en terrain neutre, "utiles" à contrer le climat anxiogène. Un rôle prophylactique salutaire, plus encore que le strict financement de la création artistique. Finalement, rien qu'une question de vie ou de mort ...)

Bien sûr, vous allez me dire, la France n'est pas le Chili ... Mais, si on reprend la formule de Mitterrand à propos du pays gouverné par le Général De Gaulle, la différence est qu'ici c'est "le Coup d'Etat Permanent" ... Lorsque que "élite" ne rime pas avec "mérite", la situation des artistes en particulier, est plus que précaire.
L'intermittent (ou le saltimbanque pratiquant "l'art des rues") et l'artisan ont un (mauvais) statut, mais un statut quand même. L'artiste n'a aucune place, en tant que tel ; il n'existe pas autrement qu'en ayant une activité "starifiée" par la puissance publique ou privée (qui jouent à peu près le même jeu, consistant à prêter de la cohérence à l'arbitraire).
Ce qui lui est imposé : La Gloire, absolument irrationnelle, ou rien. La reconnaissance sans réserve, (ciblée par des maillons très puissants de la chaîne productiviste), faute de quoi l'auteur sera rétrogradé, jusqu'à devenir RMIste (comme une Jane Birkin pendant un temps, qui fit scandale pour cela ; ou un Guy Bedos qui a eu momentanément recours au soutien de l'armée ... Etc.)

Il est loin le temps où l'artiste pouvait exprimer son savoir-faire, grâce à l'aide simultanée de la Noblesse et du Clergé. Et grâce à son mérite ... bien évidemment (c'est à dire, bien mis en évidence).


 

De l'art de se désintégrer en douceur :

Système D, pas D' : Quand "la marge" est devenue la norme !

- "Faire profiter la population de l'apport des nouvelles technologies", "rendre publique la cybercréativité non conformiste", " participer à la sauvegarde de l'imagerie numérique", "promouvoir la musique du 20e siècle" (nous sommes en 1997) ...
- "Dans tes rêves, oui !".

Le rêve, teinté de rouge (rose, donc ? socialisant ?), d'une autogestion (notre démarche rappelait celle de Lip, en son temps, qui refusa également de mettre la clef sous la porte alors que l'empoyeur se portait déserteur ... D'employés, nous utilisèrent nos primes de cicenciement pour rester en les murs ...), d'une démocratisation de la technologie appliquée ; tout comme le mythe libéral de l'entreprise avec self-made-man, le leurre de l'expansion par le seul travail, et le voeu pieux de la communication indépendante ... Tués dans l'oeuf !

Trois ans sur le radeau, tout de même, avant que La Remise ne prenne l'eau ! (C'est le nom de notre association - devenue purement virtuelle * : humble, tant notre jeune renommée et nos succès artistiques semblaient évidents. Inspiré du jargon de Matisse pour désigner son atelier, là où il recevait, entre autres, son ami Clémenceau alias "Le Tigre", - notamment quand ce dernier fut nommé leader national, pour fêter ça, avant même que Mme Clémenceau n'en fut avisée ;-) )

* Savez-vous par ailleurs que, légalement, deux personnes peuvent constituer une association, qui n'a pas besoin de déposer ses statuts à la Sous-Préfecture, si elle n'a aucune aspiration mercantile ?


Ainsi échoua notre expérience de cyber-centre culturel (avec non pas des stages pseudo-pédagogiques payants, comme il fut proposé par la suite par des récupérateurs du projet, mais bien avec des installations vidéos, des imprimantes, une sono, accessibles à tous ; et de nombreux produits disponibles (CD inouïs, CD-rom débridés, posters magnifiques, cartes postales incroyables, cassettes VHS résumant le tout avec des clips, et du Vidéo-Art d'ambiance pour des expositions) afin de pouvoir s'autofinancer, en plus d'être officialisés pour ce que l'on étaient : des pionniers productifs, des esthètes confirmés, des artisans perfectionnistes, d'authentiques artistes aux abois (cf. "dire straits" com' diz les english).

La Remise, déjà opérationnelle, installée dans des locaux en plein centre ville, ne rencontra que l'indifférence des responsables péniblement mis au courant. (Indifférence apparente, mais le copié/collé de nos dossiers d'appel au secours, allait faire son chemin...). Les instances patinaient (à gauche : ministère, ex-partenaire déléguant ses responsabilités, et englué dans le népotisme ; comme à droite : service culturel municipal aux abonnés absents. Alors que nous avions déjà fait nos preuves pour servir leur propre communication.)

Nous n'avons même pas une preuve écrite de ce désaveu : nulle réponse n'arriva dans notre boîte aux lettres ! (Et, il ne s'agit pas de parano : on entendit le "je ne suis pas là", derrière la secrétaire-pigiste embarrassée au téléphone, lors d'un appel pour un tout autre objet).

Même "l'économie parallèle" (REAS & Cie) ne joua pas le jeu. (Nous dûmes sous-louer une partie importante des locaux à ces spéculateurs de la dernière pluie ; qui s'empressèrent d'organiser des barbecues dans la cour et le garage le week end ... en oubliant de nous faire passer des invitations - sans avoir à payer de timbre pourtant - pour leurs "pinces-fesses" relationnels).
Et toutes les difficultés rencontrées, plus ou moins prévues, surpassèrent le profit (économique et logistique) escompté ; sans vraiment réussir à terrasser notre enthousiasme esthétisant. (Ce ne sont que des particuliers particuliérement malveillants qui jugulèrent l'élan culturel que nous catalysions)...

Quant aux commerçants mis à contribution, 2 sur 3 s'avérèrent être des voleurs (acceptant les livraisons, mais refusant tout bonnement les paiements, perpétuellement renvoyés aux calendes grecques, sachant qu'une petite structure comme la nôtre ne s'embarquerait pas dans des poursuites judiciaires).

Par ailleurs le marketing a contaminé le service public : de l'exposition de nos aspirations n'ont été retenus que les grumeaux, pas encore dissous dans le liant, pas résolus dans une catalyse : c'est-à-dire tout ce qui pouvait éventuellement faire du profit immédiat ; mais sous une autre égide, bien évidemment ; et sans la moindre cohérence préétablie, sans le moindre souffle dynamisant.

Comme toujours : l'appât du gain à tout crin, conduit invariablement à la faillite ; comme la cupidité, immanquablement à l'interlude sans-suite.

(Pourtant ce n'est pas faute d'avoir été prévenus : il est dit et redit dans la presse critique, que pour s'autoriser l'authenticité il convient de préserver ce "supplément d'âme" proprement caractéristique des auteurs et de leur cercle vertueux. Faute de quoi, le cercle vicieux se répand en autoclonage, et la déculturation bat son plein ...)

Après avoir fermé la vénérable École des Beaux Arts, fut crée, en périphérie, une École de Design (jugée plus "rentable" pour la société à venir. Tellement sous contrôle que lors d'une rentrée scolaire il n'y eut que le Directeur pour défendre La Bastille productiviste : tous les enseignants avaient démissionné, sans exception) ; et après avoir sinistré l'Institut d'Art universitaire (les profs parachutés réussirent à mettre les étudiants en grève par leur seule incompétence ; tandis que l'on se souvenait de leurs illustres prédécesseurs, écrivains artistes à leurs heures, qui, littéralement, mouillaient leur chemise pour faire leurs cours, fréquentés par une fouletitude "d'auditeurs libres" à chaque fois rassasiés et instruits, mais souvent épatés aussi par la performance, saisis par cette implication à expliquer l'Histoire de l' Art ...)

Il devint soudainement évident qu'une Écoled'infographiste supplémentaire était nécessaire, pour "être dans le coup". (Et le "coup" c'était nous, les gueux de la console de jeu, localement surévalués, ainsi qu'une poignée de défricheurs/hackers, des complices arrivés avec l'internet en start-up triomphante, comme des shamans dans un bal musette ...)

Une école privée, (bien qu'initialement nichée dans les locaux de la Mairie) payante bien sûr (avec "opérations portes ouvertes"annuelles, pour amadouer les parents avant un tel investissement), à la place d'une sorte de M.P.T. informatisée (ce qui était notre projet). ( cf. une "Maison Pour Tous" bien encadrée, mais pas par des administrateurs, mais réellement par des artistes professionnels - ce qui semble un oxymore de nos jours ! (Tant ces mots semblent inassortis). Le statut d'artiste est décidément inexistant dans notre société : il n'y a possiblement que des "intermittents", des "RMIstes", voire des "S.D.F" : comme par exemple les résidents à la Villa Medicis ... Surtout lorsque ces boursiers logent à l'étranger ... Loin de l'Europe, par exemple ...)

~~~

RIMAGE STORY (suite et fin)

Résultat des courses : licenciements économiques généralisés (avec tentative [vaine] en bonne et due forme, de régler la question in extremis en 1/4 d' heure, sur le pas de la porte : les" plans sociaux" sont super bien rôdés ! C'est à vous de signer le papier, pour une demande impromptue de "convention de conversion" ...) pour ainsi clôturer dix années d'activités. Jusqu'au but : fuite de responsabilité des instigateurs, plus ou moins dans l'ombre : c'est au salarié de renier son dévouement, de sinistrer son savoir-faire, de déclencher sa mise-à-pied.
+
Autogestion (mais sans l'apport d'internet : parce que centrée sur la vidéo, qui était notre point fort, quand internet ne semblait qu'un gadget, puis rapidement qu'une bulle spéculative). Réussite pluridisciplinaire (P.A.O. / M.A.O. / conception & réalisation etc.) mais échec d'apport, matériel et humain, sur le court terme.
+
Sabordage in extremis (juste avant l'arrivée de la quittance des impôts locaux) à la seconde année.
Ce qui donna un bilan comptable proprement catastrophique : déménagements précipités (-> hernie et maux de dos), encombrements précaires (dégradations et disparitions -> anxiolytiques), vétusté du matériel (passage obligé de l'analogique au numérique : désertion des mécènes, et comptes bloqués des partenaire -> encéphalées, et névralgies stomacales).
Voilà comment "l'économie de marché" conduit au trou de la Secu ! (pas économique du tout !)   ;-)

Voilà comment le libéralisme court à sa ruine, planifiable ; et que le socialisme se noie dans un verre d'eau, tiède.

C'est ainsi que dépressions souterraines, et anti-cyclones connexes au réchauffement climatique (des consciences) eurent raison de notre combat affiché contre la sinistrose.
"Ciels de traîne" ...
Plus les chantiers sont ambitieux et improbables, plus ils sont faciles à réaliser (par rapport aux piétinements trop localisés, aux mesquineries dans la fourmilière dès lors que l'on manque d'altitude, aux encombrements pour se risquer hors de la horde des novices et des conspirateurs.) L'amateur véritable ne voit pas les handicaps, et c'est ce qui fait sa force : mais il est condamné à rester dans un underground d'aficionados s'il ne rencontre pas un courant fédérateur, un vent de folie partagée.

Difficile d'imposer son utilité à un monde qui regarde ailleurs.
Fort heureusement, chacun dans son coin, a réussi à prolonger l'aventure à sa convenance ; et l'arrivée du haut-débit (et du wi-fi) a fini par nous donner raison, d'une certaine façon ...

 

Le racisme (anti-jeunes, anti-marginaux, hostile au non-conventionel) comme le sentiment de "propriété" (de territoires, mais affective surtout : comme cette pseuso-jalousie de l'aîné pour ses cadets qui viennent à naître, édictée au 19e siècle par Freud etc. ; ou des cadets qui envient les acquis des aînés ... au lieu de prolonger l'embellie), tout comme la prétendue "fièvre acheteuse" des investisseurs/entrepreneurs, sont des vues de l'esprit. Réactionnaire, forcément.

Ces tares décelables dans certains comportements, sont surtout "héréditaires". Il s'agit le plus souvent d'une perpétuation transgénérationnelle ; un conditionnement (= qui impose des conditions drastiques) éprouvé.
Ce n'est pas véritablement dans la Nature Humaine, nous en sommes convaincus.

(Quoi qu'il en soit, nous avons foi dans la contagion du Groove !)

~~~~~~~~~~~~~~

 

On croit croître, mais on a oublié de s'épanouir ...
On croit grandir. Mais on ne fait que grossir (ce qui se fait tout seul, malgré tous nos efforts) ...
On croit s'enrichir, mais ce sont les banquiers qui récupèrent leur mise (eux qui font battre monnaie).
On croit rêver. Mais on ne s'éveillent plus jamais (mutuellement).
Les choses du monde caracolent, mais toujours derrière des écrans, en têtes.
Des paravents, dans un musée de cire ... (Mrs Tussaut ? Mr Grevin, même combat !)
[notez que c'était la séquence " name-droppin' " - figure imposée]
J'ajouterai donc Tom de Savoie (J'avais promis d'en parler ...
)

Anesthésiés, on en arrive à ignorer la présence de l'Autre.
("L'Autre", c'est celui qui est à l'extérieur de la calculette ...)

 


——retour—   

Twin