Développement Préambulatoire :

Une (double) question essentielle :

Comment réconcilier spontaneité (alias le fameux " groove "), et ordination (c'est-à-dire, ce à quoi précisément sert un "ordinateur" au bout du compte ... tout star-system mis à part, et toute 'pipolisation' absoute ...)

Comment enfin ne plus confondre l'imagination (vue de l'esprit, tendue vaille que vaille vers le concret, voire le figuratif), avec cette usuelle dématérialisation* ambiante (abstraction synthétique édifiante, et/ou tragique virtualisation des ressources captée par une pseudo-"croissance", sans conscience) ?

Réponse : Possiblement, en écoutant de la musique ! (Ou en la pratiquant, d'une façon ou d'une autre ... Y compris avec la musique des mots ... la musique des flots)

Sonic Blow ! À la fois concret (impérativement harmonieux et rythmé) et impalpable.
Paradoxalement indicible (puissance éphémère) et moralement durable .

 La face sombre du virtuel 

* Car même si elle perdure, la fameuse "croissance" économique ne sera jamais qu'une conséquence, jamais une initiative !

Nous venons d'une planète où ce qui croît, gagne normalement en maturité ; on appelle ça un épanouissement. Or c'est amusant (et un peu inquiétant) de constater, par ici, dans cette dimension, que les décideurs ne manquent pas d'observer la "croissance", à posteriori, comme on regarde son horoscope ou un bulletin météo (déjà plus précis) ...

Croître, OK, mais pour faire quoi ? (... quand ils seront grands ;-)
N.B. Bill Gates a déjà donné un exemple de ce regain de maturité ...) 

... Pour être comment ?

Aux antipodes du conformisme, d'où nous venons, on sait bien pourtant que la Civilisation s'octroie par un travail de tous les instants ; en ne confondant pas les causes et les effets, les investissements et les récompenses ...
Avant que d'être envisagé comme un coût, une pénitence, (ou une "danseuse" à entretenir ...) le civilisationnel doit se concevoir comme un facteur de progrès. Simultanément : un aquis, et une quête ; selon des principes simples et immuables.

(Rappel des critères pour être affranchi de la barbarie : Transmission transgénérationnelle des savoirs / Ritualisation respectueuse des morts - mystiques ou païennes / Création symbolique pérenne, artistique (et/ou orfèvrerie) plus que compassionelle / Expansion de la conscience dans l'espace et relativisation dans le temps).

Le fait culturel génère du profit, certes, mais ce n'est pas l'économie (et ses sciences dérivées, prospectives, strictement à base de probabilités) qui doivent donner le LA (A) !

On nous bassine avec le "marché" omniprésent (cette enclave dévolue au transit, que l'on voudrait présenter comme l'alpha et l'omega de la vie collective), on nous met en boîte, sur cette sempiternelle question de "l'offre et de la demande" ... Mais observons que n'importe qui peut donner la La, sans que cela ne prive personne ; cela à un grand nombre (puisque, comme le faisait remarquer Coluche, "une bougie peut permettre d'en allumer un grand nombre, sans perdre de sa flamme".

Principe fractal : "chaque atome contient toute l'énergie de la matière où il s'insrit". Croire que l'énergie doit obligatoirement se fragmenter pour s'acquérir, est une hérésie.
Croire qu'il soit nécessaire de déshabiller Pierre pour vêtir Paul, c'est s'exposer à un risque d'indignité (en favorisant notre part animale, devenue un vice habillé d'idéologie, une fois transposé dans ce qui est sensé être un humanisme ...)

"L'économie stable, moteur de richesse" reste et restera un double oxymore. Ce qui est impensable : En aucun cas les wagons ne tirent la locomotive ... Ni les rails ne résument les géométries (pensables, quant à elles, euclidiennes ou pas).

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