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PROPHYLAXIE EXPRESS : "les sujets à ne pas aborder" ... Une humanité menacée :
La plupart des crises de souffrances du dos, mais aussi du ventre, se sont banalisées, mais sans incidences sur les comportements. Pour le reste, on évite d'en parler. Les empoisonnements à la dioxyne, aux légionneloses, au piralène etc. ne sont signalés aux services d'alerte, et par conséquent aux journalistes, que s'ils sont supérieurs à 10 cas simultanés, rigoureusement identiques (or il existe plusieurs sortes de légionneloses par exemple, ce qui permet mieux de garder le silence) dans un même périmètre de soins. Autrement dit, presque jamais. Parfois, autre tabou, le fibrome de ces dames est avancé ... mais nul ne
s'en soucie (en attendant la nécrose). Passons sur les détails,
concernant ces messieurs, qui nous disent un peu la même chose ... Les maladies professionnelles (dues en particulier, dans les campagnes, aux phyto-traitements pesticides et insecticides) qui ne se déclarent souvent qu'après la retraite, ne sont pas comptabilisées ! (Malheureusement avant non plus, trop fréquemment. Souvenons-nous de l'amiante ... Ou du nuage de Tchernobyl stoppé à la frontière ... Des Tchernobyls en puissance il en reste encore beaucoup !) En France
un homme sur deux, et une femme sur trois, sont (statistiquement) sensés
attraper dans leur vie une tumeur plus ou moins cancereuse ; sans parler des suicides
- qui sont une tricherie - et qui par définition ne peuvent fournir un
contingent de syndicalistes, organisés et bien debout ... :-/ La plupart des médicaments sont des synthèses de substrats végétaux (pillés chez les "indigènes" et brevetés chez les "civilisés"). Pour la moitié, ces formules magiques, existent, ou ont existé, dans les forêts d'Amérique du Sud. Les prochains remèdes sont peut être cachés là. Mais, au rythme actuel de sa destruction par les hommes, cette forêt aura totalement disparue vers 2030. Les fossiles organiques des plantes originelles auront déjà disparu (le pétrole sera tari). Voilà qui mérite sans doute de recentrer la hiérarchie des préoccupations. De relativiser l'échelle des valeurs. La procrastination serait-elle une endémie ? Autrement dit : l'indolence est-elle contagieuse ?
Car il faut bien se rendre à l'évidence : alors ceux qui ne croient pas en un projet, en une quelconque synergie collective, en une lubie, ou Dieu sait quoi, tenteront facilement de ruiner cette espérance, en se donnant des preuves concrètes de non viabilité. Parfois, par tous les moyens à leur disposition (même honnêtes.) Quitte à les fabriquer, ces preuves, (ou à faire disparaître les jalons de la contradiction)... Pour avoir la satisfaction de dire, le plus vite possible, « j'avais raison, ça n'était qu'un leurre ». Ce sont des raisons ... Mais où est la raison ? Comme une femme, qui apprécie tout récit désobligeant sur son concubin, lorsqu'elle a des velléités de bifucartion (avant d'envisager une hypothétique trahison ... cela lui donnerait "bonne conscience"). "Veuillez
agrréer mes salutations distinguées" : la distinction,
noyau dur de la conviction élitiste, est une notion aux antipodes de la
fusion. Si loin de la synergie ... « Ils
tenteront de supprimer le beurre et l'argent du beurre, et de bâillonner
la crémière, pour que nul ne puisse se servir à nouveau du
fil à couper le beurre, inventé par un autre ... »
(Le Loup Blanc) A l'inverse, ceux qui ont foi en quelque chose, devront protéger leur espoir, (c-à-d leur intimité), mais aussi leurs outils, leur réputation, leur savoir-faire, leur stratégie, leur "feu sacré" ; et lutter avec une conviction époustouflante (galvanisée par les alliés, avec un feed-back instantané, décuplant l'apport initial), pour ne pas être littéralement balayés par l'incrédulité. D'un revers de manche ... Quoiqu'on en dise, l'individualisme est contre-nature : il va à l'encontre de l'instinct grégaire ! Il nous perd ... Un impératif : Refuser de se laisser instrumentaliser ! Sauf s'il s'agit de musique, bien entendu ... (Ça doit être ça, la "Rock and Roll Attitude " !)
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