— UNE DÉCOLONISATION SURFAITE —
(Nous sommes tous des) Harquis racontés
Par exemple, on a pris l'habitude de dire que les Harquis furent :
Déploration dans la rancoeur rétrograde (mais pas rétroactive malheureusement).
La distance géographique, avant que n'existe Internet, était garante d'une immunité incroyable, à bien des titres.
Déploration dans l'autosatisfaction naïve (pour ne pas dire inconscience niaise). Quand remonte à la surface du cosmétique, les quatre fers en l'air d'un fossile aux entournures aristocratiques.
Mais, l'ampleur de la tâche révéla trop "d'amateurisme". Cette fois ci, dans un tel cas de figure, fondamentalement excentrique, exogène, il fut dupe d'un système pernicieux, gravement centripète. Une administration poussée dans le paroxysme de ses contradictions. Avec une conjoncture de double-extrémisme inédit (Vème Bureau & F.L.N.), piteusement favorisée par le rachitisme de l'information. Et le manque de dialogue, tout bonnement. Tout bêtement : car communiquer, c'est un métier ; et dessiner l'architecture favorable à une communication efficiente, cela s'apprend. (Les médias finiront par s'en rendre compte ...) Il ne suffit pas d'en avoir la vocation (comme, spontanément, les Cohn Bandit etc.)
Pour les Harquis, la patrie reconnaissante a donc proposé 2 options (3 en vérité, mais sans vraiment le savoir) : "soit vous restez dans l'armée française et rentrez avec nous sur le continent, avec vos familles ; soit vous disposerez d'un pécule pour retourner à la vie civile" ; (ou "soit vous devenez martyrs", mais on avait alors du mal à le concevoir parmi les lambris dorés des sous-cabinets ministériels). Sous l'influence de Messmer, après avoir supprimé les 5èmes Bureaux ("pris en main par des révolutionnaires" extrémistes, qui voulaient "appliquer les méthodes indochinoises" - cf. torture etc.) ; et après avoir réquisitionné ou incorporé des juristes pour encadrer la décolonisation ; on se fendit d'une grosse enveloppe à partager, pour que les citoyens français nés "du mauvais côté" de la Méditerranée (et ayant un rapport avec l'armée : Messmer n'avait pas d'autre levier dans ses attributions), puissent se (re)lancer dans un business, ou afin qu'ils achètent une maison et un bout de terrain et continuent paysans. Il semblerait que cette dernière solution fut le choix de la majorité des sollicités. Grave erreur ! (Pour le bénéficiaire, comme on le verra si tristement ; tout autant que pour l'offreur, moralement déficitaire, économiquement fragilisé). Un "dé-conquérant" qui n'accompagna cette mutation sociétale d'aucun support audible,
politique, spirituel [moral ou religieux], voire même d'aucun
encouragement simplement irréaliste, mais sincère ; ni
même véritablement d'infrastructures économiquement
cohérentes ...) Dans
une optique civilisée, ce plan économique semblait
malgré tout un moyen de contrer l'essentiel de l'activité
du F.L.N., impérative, qui n'était
finalement, depuis le début du conflit (et fut même sa
cause), que d'obliger les petits paysans et éleveurs, largement
majoritaires dans cette population essentiellement rurale, à
s'engager comme combattants.
Et la folie ... aux suicides. (Collectifs ? Ce sont les pires. Les plus communs, pourtant ... ) Au sabordage, planétaire ... Les naufrageurs se sentent pousser des ailes ... La "fracture sociale" plus qu'accomplie, par endroits, est devenue une dérive (inter)continentale ... Sismique. Qui aurait pu prévoir en ces mêmes contrées éprouvées, la venue plus tard de nouveaux "bandits de grands chemins" comme les très médiatiques "islamisateuristes" ? (Barbarisme pour désigner de néfastes perturbateurs, ou très pauvres, ou très riches. Qui (se) trucident sans distinction ...) "Je sais que ça doit être terrible pour Dieu /Allah, que de fréquenter assidûment des gens qui ne croient pas en Lui ... Je parle en connaissance de cause ..." (Gardien Du Jour) |
Décolonisation mentale : L'esprit domine la matière, ou est-ce l'inverse ? "Le colon comme le colonisé vont devoir inventer un autre monde" |
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Ceux
qui restaient étaient, globalement, AVEC les vainqueurs, aux
yeux des spéculateurs sans état d'âme ... Autrement dit, "bons princes", les élites de la Nation ont tenté d'acheter la tranquillité nationale, en recroquevillant la Nation, et en offrant (là où dégénérait la perturbation), ce qu'elles croyaient avoir de plus cher : l'argent. Prémisse d'un enlisement de la geste Gaulliste, épique s'il en est, dans le capitalisme des apothicaires ... La sécheresse d'un tel matérialisme individualisé, “privé” (de toute envergure spirituelle), dénué de la moindre fluidité poétique, ne sait que creuser des ornières (en dessous des élans fantomatiques d'épopées enrôlantes).
"Les bons comptes, font les bons amis" ... Pourtant, en renvoyant tout communautarisme économique sous les fourches caudines attitrés du bolchevisme (soviétisme exotique que d'aucuns avaient tendance à croire importé "en l'état"), par un anti-communisme primal (près
de la moitié de la population française d'alors votait
à gauche toute ; des "déçus du christianisme"
pourrait-on dire), on en prenait pour un demi siècle (au moins) de conflits sociaux.
Erosion de l'étonnement. Arasement des principes fondateurs.
Comme d'habitude : tu n'existes en tant qu'artiste (plus vulnérablement encore qu'en tant qu'artisan) en toute circonstance, qu'en fonction de tes choix politiques ... Sinon tu es "grillé", ou "tricard" ... Et des deux côtés ! - parce que forcément, à un moment de ta carrière, tu vas te compromettre avec un bord ou l'autre, et la roue tourne, toujours ...) La "poésie vécue" (cf. A. Jouffroy) n'est pas une évidence pour tout le monde. Prophylaxie un peu vite abandonnée. Pourtant si rassérénante. Mépris du risque Le F.L.N. était entré dans "la modernité" (on n'ira pas jusqu'à dire "le progrès") tandis que la France s'arc-boutait sur l'archaïsme, que la nation se claquemurant dans le conventionnel. Un périlleux mélange "primitif / futuriste", tout comme, juste avant, le nazisme qui avait profité de l'invention du microphone (et oui !) (et
de la stratégie communicative, par l'imagerie en
préliminaire de toute chose, parallèlement aux soviets - cf. Eisenstein et le cinéma de propagande),
et bénéficié de l'industrialisation massive du
métal, ainsi que des dernières avancées
scientifiques (aéronautiques, radiophoniques etc. reprises par les américains après guerre). Le vrai démon responsable, ce n'est pas le despotisme idéologique ("culturel" prétendait Mao - le seul dictateur à assumer cette compréhension aiguë de la crucialité de la praxis culturelle, une fois de plus engluée dans le Culte de la Personnalité, mais sans rien y connaître, à rien ...), non plus que le directivisme besogneux, (ou comment fabriquer des androïdes, des clones, des répliquants, en recyclant de l'organique), ou la trahison si outrageante, non, au fond c'est la cupidité ! C'est une évidence (mais pas une lapalissade) : la responsabilité fricote trop souvent avec le matérialisme prosélyte. Ainsi,
malheureusement, la décolonisation française n'a pas
bénéficié de l'apport d'un quelconque idéalisme (comme
celui d'un Ghandi, perceptible par les distingués anglais, tout
aussi idéalistes à leur manière, au sujet de
l'Empire) ; d'imagination (comme celle d'un Mandela,
longtemps entretenue dans la pénombre de son cachot, aussi
fertile que celle des adversaires, inventeurs d'un apartheid sans
hypocrisie, puis, avec leurs anciens adversaires, d'un nouveau genre
"d'économie mixte"). Il faudra dire, un jour, aux bâtisseurs, qu'il ne suffit guère d'écouter les investisseurs, mais que des architectes sont nécessaires. Des amis. Pas seulement des alliés. "La Paix , c'est plus que l'absence de guerre. Mais attention : si, comme l'on vu, un aquarelliste a pu dessiner le drapeau de l'ignominie, devenir un metteur en scène plus influent que Charles Chaplin (in extremis ... Hitler a organisé au moins 2 projections privées du film Le Dictateur), c'est parce que les financiers avaient créé les conditions favorables à l'ascension de ses délires ... (Hitler fut élu démocratiquement principalement à cause du taux de chômage - Et grâce au microphone et aux haut-parleurs, il est important de le souligner). "Science, sans conscience n'est que ruine de l'âme" Les
avancées techniques ont toujours étayer les coups de
boutoir de la cupidité. Autre exemple : Le commerce
triangulaire, exacerbant l'esclavage jusqu'alors plutôt urbain et
raisonné, ne dût son essor qu'au perfectionnement de la
navigation toutes voiles dehors). Si
l'imagination est faite pour être partagée ; la
qualification artistique ne peut émaner que des pairs. Ensuite
le public, pour adhérer, a besoin de sentir que les intervenants
sont, comme eux (mais mieux préparés), sur la corde
raide. Dynamique post-révolutionnaire Certains, nombreux, vécurent l'indépendance comme un grand débrayage, positif, comme une refonte galvanisante, tels les précurseurs d'un Nouveau Monde ! Dans la vie civile, un mélange de vacuité presque festive, et de constructivisme débridé, a longtemps tenu tête aux racketteurs séparatistes.
Auparavant
de nombreuses solutions furent envisagées, pour dérompre
les liens coloniaux, tout en préservant l'harmonie des
habitants. Le "droit aux loisirs" n'a été institué officiellement en France qu'au milieu des années 70, et l'establishment a très vite fait marche arrière ... Pourtant c'est en organisant cette créativité, un rien ludique et sans hégémonie possible, que l'esprit humain peut montrer le meilleur de lui-même ... Libre. De la même façon qu'aujourd'hui, c'est dans le respect de "l'environnement" que le rêve pourra devenir réalité (en fait, il est inhérent à chacun, "l'environnement" : déjà que nous sommes faits à 70% d'eau ... Celle des environs ! - Qui y retournera ...) Par la grâce d'une dignité incoercible, offerte aux éléments du règne du vivant (et même du minéral ...) la guerre va bientôt passer pour ce qu'elle est : c'est-à-dire une nuisance. Alors que la Nature est apte à se perpétuer, l'humain ne saurait léguer que dettes et zones interdites ?
Partout où l'on jugule toute la magie, où l'on bâillonne la fantaisie, où l'on nivelle le "groove" (± le charme d'un transport en résonance avec l'intuition d'un mieux-être), où l'on rabote le ludique (autrement dit : le sport, à titre individuel, et l'enseignement quel qu'il soit, à l'échelle collective. Dans les deux cas, le jeu favorise le dépassement des limites intrinsèques), partout où l'on a le culot de se mêler à la conversation, (mais avec ses oreilles dans la poche), ne peut advenir que du factuel pathétique. C'est logique. À prétendre tuer un moustique avec un bazooka, on ne fait que forcer, non pas le respect, mais la crainte de dégâts collatéraux ... L'instinct de mort, n'a que trop vécu.
(Tant mis en exergue, qu'il ne se voit même plus ... L'habitude
ayant pris le dessus. Un comble, si l'on songe qu'il n'est rien de plus
unique que la mort, rien de moins habituel !) "Quand on ne retire pas la leçon de son échec : c'est là que l'on commet une erreur" dit le Dalaï Lama au sujet des bévues. Messmer
en fut conscient, et il l'a explicité ensuite, alors que tous
les français ne lui accordaient qu'encore moins d'attention que
jamais ...
L'absence de spiritualité (trop souvent monopolisée par les Instances Religieuses, quand le besoin s'en ressent)
n'engendre que vulgarité et obscénité. Elle oblige
a employer la ruse, cette fâcheuse manie faire le bonheur des
gens malgré eux, parfois contre leur gré. (Les ressources
humaines sont inépuisables, de sagesse autant que d'insolence,
cela malgré la neutralisation des objectifs de caméras,
des micros, des flux en ligne etc.)
“ La magie, c'est un travail de construction, d'élaboration, de sophistication. ”
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"Le Diable se cache dans les détails" (proverbe Suisse) Et si l'on préfère regarder dans une autre direction ... qu'avec le luciférien éclairage (Lucifer est l'ange de la lumière, donc le responsable des projection - des écrans de cinéma ou du secret banquaire), on peut aussi constater (dans la psychothérapie institutionnelle ou "l'anti-psychiatrie") avec un minimum de compassion : "Dieu gît dans les détails" (Marie Depussé - © P.O.L. 1993)
Dans une lecture biblique : Puis devenir ogres, à l'occasion, pour mieux faire bonne figure le jour de la réception ... |
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LE DUEL SUR LA COMMODE (extraits) « Toutes les exactions supranationales du 20ème siècle n'avaient comme motivation profonde que de vérifier la non-existence d'une divinité unique. Prövöcation suprême, ultimatum trivial ! Insolence subconsciente ! Prétention absolue et suicidaire, que de mettre le divin au pied du mur ! Coup de poker des élites, tablant sur l'ignorance, une fois le vulgaire avalisé par les penseurs du scientisme, ou les hagiographes du Surhomme .. Comme si les ténèbres de l'inconscient individuel, à peine localisées (en
tant que telles, à la fin du 19e siècle, quand le
monstrueux fut assimilé à un tellurisme portable),
elles avaient profité du trouble, au lever du voile, pour un
"grand baroud d'honneur", avant de se voir diffractées,
ficelées, exploitées, banalisées,
iophilisées... (cf. Pr Fox - "Le Loup Blanc")
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Le mauvais exemple (l'exception qui confirme la règle) Le plus souvent le colonialisme a adopté une technique proche de celle du coucou (cet oiseau qui installe sa progéniture dans le nid de congénères d'une autre espèce, en évacuant éventuellement les oeufs ou les poussins qui y résident ... Et puis qui "laisse faire la nature", maternelle (et paternelle) des nouveaux parents ... - "coucou !" - "Joyeuses Pâques !" Dans le chant du "coucou" on a simultanément l'affirmation de soi : "je suis là" (sous-entendu : "et il n'y a que ça qui compte", puisque c'est tout ce que je sais dire) ; l'éternelle tristesse d'une progéniture abandonnée (ou de l'un des parents dépossédés ?) ; et la joie d'être en vie, humblement, re-connaissant. (Pour revenir au topic de la colonisation : C'est cette dernière nuance que les sionistes ÷ ne semblent pas savoir moduler correctement ...) Le coucou, c'est l'Ego fait animal (ovipare)... Les termites et les sangsues, entre autres parasites, ne sont pas spécialement fiers de leur comportement. Elles n'ont pas la prétention de mériter (par leur "intelligence" le plus souvent diffractée, collective) leur statut privilégié (momentané, forcément ÷ ). Les tiques ont beaucoup de patience, avant de pouvoir sauter de leur branche sur le mammifère de passage ... Dans
le même temps, les rapaces institutionnels, des hautes
sphères, contrairement aux colons plus terre-à-terre, (plus
ou moins généreux, mais qui s'impliquent directement en
se délocalisant avec leurs familles et leur savoir-faire), eux, croient sincèrement que leur razzia incessante est légitimée, - sûrement par leur malice (machiavélique, souvent confondue avec l'intelligence, plus pérenne), et par leur supériorité technique. L'élite colonisatrice est idylliquement radieuse, en attendant "les excédents". (C'est
le terme qu'on emploie pour désigner ce qui englobe les
bénéfices, les ressources (minerais, gaz, énergie,
agriculture, etc.); mais aussi, en filigrane, les personnes que l'on
privera de leur emploi, les coopérants que l'on que l'on jugera
comme étant de trop dans nos frontières, et tout ce qui
dépasse de la nomenclature clanique.) Cette
rétention d'information, remarquable dans le process
colonisateur, est motivée par l'habituelle confusion entre "croissance" et "développement". L'harmonie transcende le chaos, avec ses règles (toujours à la merci du battement d'aile d'un papillon). L'harmonie c'est l'Ordre, dans l'approximation ; le tuteur dans l'improvisation. Il faut lui faire confiance.
“ L'amour, [pour qu'il soit réussi, en couple], c'est du taf ”
Méprise (de risque) : Dans l'administration parisienne (avec un certain Mitterand, revenu de ses troubles relations d'extrême-droite ... Vous savez, ces gens qui ne sonnent pas, à la porte : qui frappent (comme des sourds) ; et qui tiennent à ce que l'humanité soit séparée entre les resquilleurs d'un côté, et les contrôleurs au garde à vous, du leur ... Qui savent si bien se faire des ennemis ... Qui ont le chic, pour lorgner sur le toc), les moins bien lotis, à leurs yeux, étaient à l'évidence les futurs expatriés. (Sans prime, ou avec un maigre salaire, et laissant leurs biens, dans la précipitation ... On songe aux petits colons, à des artisans, des commerçants, aux fonctionnaires non titulaires, à des anciens soldats etc.) C'est d'eux que l'on redoutait la vindicte (surtout une fois qu'ils se seraient tous rendus dans la proximité du pré-carré des médias hexagonaux). C'est à ceux-là que l'on évitait les promesses (intenables) de non trahison ... (puisque sous De Gaulle, la parole donnée avait encore un sens ...) Encore fallait-il ne pas confondre labeur, et courage ... (Il faut souvent, dans le travail, du courage ; celui de se battre, par exemple, ou celui d'imaginer ; mais ce dernier peut très bien s'exprimer bénévolement, à aucune fin utile ... Le labeur, lui, a besoin de béquilles ...) L'utopie des Pieds Noirs s'est poursuivi après l'indépendance : un nouveau monde était à bâtir ... |
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Discernement : A ce propos, “ on ne trouve que ce que l'on cherche ” : dans le traitement de l'eau,
il y aurait à regarder du côté de tous les produits
médicamenteux que l'on injecte aux animaux, qui terminent dans
les rivières (ou les nappes phréatiques, que vaut-il
mieux ?). |
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UNE DÉCOLONISATION EN PERPETUEL DEVENIR (qui reste toujours à faire, individuellement) |
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Distinction : Le tchatcheur professionnel (qui calcule) / le tchatcheur amateur (= qui aime) :
En pratique la localisation cérébrale du centre sémantique, situé derrière la tempe gauche, se trouve tantôt boudée par sa zone temporale symétrique dévolue à l'extraversion, tantôt en synergie. On devine qu'elle ne peuvent que se rabougrir en cas de sous-exploitation. Le manque d'empathie, cette déficience pathologique de l'instinct grégaire, fut en grande partie responsable, une fois de plus, de l'enlisement dans ces tragiques événements. Sans
verser dans une apologie de la "lutte des classes", force est de
constater que les nantis ont une incroyable capacité à ne
pas voir ce que vivent les autres, par une sorte de schizoïdie
(souvent paranoïde), doublée d'autisme. (Ils privilégient outrancièrement l'écriture, de chiffres et de lettres, plutôt que le dialogue). Tandis que les individus de couches populaires, "hauts en couleurs", le plus souvent ont tendance à tout donner, en particulier dans la conversation, pour profiter de la seule chose dont il dispose véritablement : l'instant présent. (Quitte à parler avec les mains ... ;-) et/ou à devenir des virtuoses du brio éphémère ...) Leurs facultés d'adaptation (seuls critères valides de l'intelligence, scientifiquement reconnus) sont incomparables [et incomparées]. ) L'adaptation est un don de la Nature pour nous éviter le stress de la mutation. C'est ce qui fait que nous ne sommes plus des protozoaires baignant dans une eau tiède. Et saumâtre. Lorsque l'intelligence est systématiquement mise au congélateur, des soucis sont à se faire concernant l'alimentation (du congélateur).
L'adaptation est le passe-temps favori de la Nature, experte en la matière (un exemple à suivre, donc ... pour ceux qui penseraient en être détachés, voire faire mieux que la matrice.) Etiolage Une approche exclusivement comptable entraîne invariablement un déclin économique, par rebours de la déconsidération en profondeur. Le déclin économique, entraîne une dégradation du lein social. Cet étiolage nuit au tonus du citoyen. Il n'y a rien là de politique : le Pied-Noir, ou le Harquis, une fois arrivés dans "ce pays où l'été ne dure qu'une journée" (!?), ne pouvaient que constater ce déficit atavique dans le relationnel...
Le salarié ou représentant de la classe moyenne, et le "défavorisé", en bas de l'échelle, ont en commun leur goût immodéré de l'imprécation, avec la différence que le dernier n'a pas l'inquiétude de se voir anéanti : il est déjà au fond du puits ! Dans l'oeil du cyclone, on ne risque pas grand chose ... Ce qui explique pourquoi les mesures pour aider les clochards ("célestes" comme dirait Kerouac), décidées avec un rien de démagogie en haut-lieu, appliquées avec un besoin de se donner bonne conscience dans un certain milieu, trouvent des difficultés à être imposées par les gens sur le terrain (vague) ... Lorsqu'on attente à la dignité humaine, c'est que déjà on ne fait plus vraiment partie des vivants. Puisque la dignité est une. Elle ne se prend, ni ne se donne. Une pierre précieuse est digne (même brute). "Quoi qu'il en soit" (libérateur, ouvert, mais presque introspectif en même temps) ne signifie pas forcément "N'importe comment" ! Réticences :
Pour toutes ces raisons, on peut trouver regrettable que les personnes
qui monopolisent les espaces de communication ne jugent pas utiles de
suivre une formation artistique (ou même scientifique, avec
talent à défaut de don, en rapport avec les basiques
Sciences Humaines) légitimant leurs interventions
récurrentes. “ - Inspecteur, où sont passés les auteurs ? ” — retour en arrière — |
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On peut facilement faire une comparaison entre la cristallisation où conduit l'inertie capitalistique (qui base son profit sur l'immobilisation de ressources converties en valeurs spéculatives), et le métabolisme qui peut amener des calculs dans un rein mal irrigué, ou traversé par des flux de mauvaises qualités : Des douleurs sont à prévoir ... La paupérisation de l'intelligence (rappel
: c'est-à-dire la faculté d'adaptation, comme dans les
expressions "intelligence sub-aquatique", ou "vivre en intelligence") parallèle à la misère induite, sociale, et culturelle (l'essor intellectuel d'une nation est rarement exempt d'une croissance économique connexe) ne date pas d'hier. Pourtant “Communard”, c'est un joli terme, en même temps ... ça serait presque Rimbaldien ... Et puis c'est aussi passéiste, si délicieusement obsolète (N.B. titre d'un album vinyl de Dashiel Hedayat) que “gøchîste” - avec les phalanges où vous savez, on vous l'a assez répété .. .Ou même que “altermondialiste” (cf. le "parti politique" qui ne voulait pas diriger)... Les philastères de Fournier, c'était pas mal non plus, comme utopie praticable. (Pendant que le petit Marx jouait avec son circuit 24 ...) Sans parler des esquisses plus contemporaines. Dont, ni vous ni moi, n'avons eu connaissance ... (Et pour cause ! Par quel medium ?) Sousréalisme : L'humanité s'apprête à battre un record absolu : celui de la période la plus longue sans la moindre édification structurelle, fondamentale, concernant la politique (au sens large), sans la moindre invention sociale (sortant du sempiternel schéma antagonique "dictature/démocratie", cette dernière datant des imaginatifs Grecs anciens), le record de la plus grande "crise" économique - qui aura donc duré pas loin d'un siècle, une fois sortie des "Trentes Glorieuses" ?
(suite :) L'Utopie des Pieds Noirs "Les dominants sont dominés par leur domination" - K.Marx |
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* Mai 68 / codicille
Il a réussi à convaincre le Général que ce qu'on pouvait faire de pire aux manifestants, c'était de leur épargner un bain de sang ... Mais nul mérite attribuable à quiconque en particulier
, vraisemblablement, pour ce bouleversement. Ni dans les cercles du pouvoir (même involontairement), ni dans les forums spontanés (où, tenez-vous bien, les citoyens "se parlaient" !). Bref, un sursaut, avec les prémices d'un siècle qui allait arriver. Un jour ou l'autre. ISN'T IT ? N'EST-IL PLUS ? sujet connexe : « La question juive » (“ Nous sommes tous des allemands juifs et nègres ”) |
(Si l'on pouvait, d'un clic, refaire s'épanouir les espèces disparues, animales ou végétales ... Sans les parquer dans un factice zoo génétique) |
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