—opinion commune—

Bon, c'est simple, si tu ne me comprends pas bien, locuteur-internaute 1, c'est parce que je ne suis pas d'accord avec ce qui sous-tend ton exposé dialectique, fondamentalement. Après, c'est normal que l'on bute sur des mots ...
Alors, peut être faudrait-il que je développe mon contre-point de vue ... ?

LES REPONSES DU


POP STORMING

Moi, défendre une "opinion commune", (en tant que telle) ?
Quand je dis que "je connais une foultitude de gens inconnus qui sont passionnants pour peu qu'on gratte un peu", jamais je n'attends qu'ils pensent tous la même chose ; au contraire ... (Mais surtout, je m'en moque un peu : ce qui me branche c'est, dans un laps de temps court, de jauger leur essence, de profiter de leur expérience, de comprendre la légitimité de leurs actes les plus essentiels. )
Et c'est d'autant plus intéressant quand cela vient de personnes absolument pas "fameuses" ... Par exemple, un(e) inconnu(e), resté(e) aussi longtemps que moi devant la cage aux fauves, un soir d'hiver ... Comment savoir, avant d'avoir engagé la conversation, le destin de ces quidams ?). Justement parce que c'est mieux garanti unique encore.

On prétend qu'internet isole les gens dans "la vraie vie" ... Je constate que c'est faux, pour peu que l'on se promène un peu; au contraire cela rend tacite une certaine familiarité, et les internautes ont des facilités à nouer des contacts rapidement en allant vite à l'essentiel. Ils ont de la pratique, comme avec des simulateurs ... En revanche, il ne faut pas confondre, les jeux vidéos eux sont des capteurs de temps ... Des isoloirs stériles. Les consoles sont des machines-à-abrutir, littéralement (il n'y a que des brutes pour tirer ainsi sur tout ce qui bouge !) Quand à ces jeux qui fortifient le "muscle de votre cerveau", ce ne sont que des exercices de vanité (un sur-place dans l'incohérence globale, coupé de toute empathie). Une "vanité" c'était au moyen-age un miroir, une sorte de salle de maquillage ..

Ce qui est colportée par la "masse", (ça n'est pas péjoratif : la masse, c'est l'essentiel en physique nucléaire) est plus ou moins fondé.
(En fonction de la performance de l'éducation, et de la compétence des médias instructeurs : par exemple, le "darwinisme" est un hoax ! (Darwin était croyant ...) ; La "prolongation de la durée de vie" aussi est un leurre (une erreure de lecture des statistiques : on ne vit pas vraiment plus longtemps, mais on meurt moins souvent très jeune ...) Etc.
... Mais c'est aussi inducteur d'inertie (le panurgisme est plutôt têtu dans ses orientations).

Com-prendre, c'est déjà mieux qu'être con-vaincu. (C'est "prendre avec" ; prendre sur soi, pour domestiquer la chose ...)
En fait dès qu'une idée est juste "colportée", elle ressemble plutôt à, pour le moins une "épidémie", à une sorte d'aliénation (voire une auto-aliénation, quand la greffe se fait sous antalgiques - quand la bouture ne tient pas compte du terrain, des racines, des saisons etc.)
Une invention, ou une création, davantage qu'une opinion, donne l'impression de surgir comme une fulgurance dans l'esprit de celui qui la couve. Et si le "concept" n'est pas serti d'empathie (plus forte que la simple "com-préhension" : les "élites" me font marrer doucement quand on voit à quel point elles sont handicapées du coeur ! Et même du plexus, bien souvent !), et si le trait d'union n'est pas directement assimilé dans le bazar spécifique à chacun, (cf. paradigme), et bien ce sont des ronds dans l'eau ... La connaissance réclame une totale appropriation, pas seulement une adhésion. La subjectivation est une condition sine que non ...

Donc, la masse est un réservoir d'énergie (merci Einstein de ne l'avoir pas fait comprendre qu'à des tarés belliqueux amateurs de bombe A !) et l'opinion commune ... rien qu'une opinion. Pas une foi ; ni une passion ; ni même une charpente constructiviste ... Sans fondations ... pas d'énergie utile.
Car du fait de la suprématie apparente de l'esprit (inducteur) sur le moteur (tributaire), force est de constater un très grand immobilisme collectif. Esprit éthéré (tortueux, sinueux, contradictoire, parfois en panne intermittente) à l'arborescence infinie, irradiante ; et rouages plein de cambouis (pratiques, triviaux, "bassement matériels"), subalternes. En berne. Les deux.
Et les "responsables", volontaires, proclamés, de l'action politique (politis : dans le sens qui te conviens), ce sont les politiciens patentés, et leurs chroniqueurs (les "apôtres") : mais là personne n'assume ! (quand ça part en quenouille ...)

La sclérose semble une fatalité (ce qui est anti-dialectique, vois-tu !? Deux forces quasi égales, en opposition ininterrompue, ça devient vite inerte ... Et en l'occurence, les idées empêchent les actes ...)
(Le PS en a fait une démonstration éclatante, en brillant par son absence, tout en étant très agité de l'intérieur ...
L'UMP c'est pire : la machine à présidentiable est couverte de toile d'araignée, personne ne met plus de monnaie dans le distributeur depuis que ça se passe ailleurs ...)
D'un côté il y a un climax relou pour cause de surenchère dans les candidatures ; de l'autres un quasi-linchage de quiconque dans la place refuserait de porter casaque aux élections : elle sont loin les "idées" ! (Parce que, franchement, mettons, si l'un(e) des créatifs de la Nation a une bonne idée, elle devrait circulera toute seule, immédiatement, sans qu'on ait besoin de la porter à dos de mule en imprimant des effigies quadrichromiques, avec le CV épinglé dessus en A3 !)

Mais c'est un racket intellectuel ( quoiqu'ils en disent les individus au pouvoir, font aussi partis du peuple {de la population, peut être même de l'humanité ...}; et cela malgré les usines-à-notables, où les fabriques-à-rapporteurs, "objectifs", comme sortis de la course du monde par la force centrifuge ...).
Paraphrase inversée : La France, si on ne la quitte pas , on l'aime, (en évitant donc de se placer au dehors, et en travaille avec !)
Sans dérogation !
Si "le pouvoir [n']est [qu']une partie du champ de la politique" comme tu dis , alors la question est :

"le pouvoir  DE  QUOI ?"

Si le pouvoir devait rester en parallèle de l'organisation de la citée, conviens que ça serait un problème.
(Mais, soluble dans la R'n'R attitude par exemple !)

{ Rappel : ... 1/ spontanéité (<=>non instrumentalisation) / gratuité (<=>improvisation) / intégrité (<=> authenticité) — That's rock'n'roll ! }


L'IDEE DE GUERRE EST-ELLE UNE IDEE POLITIQUE ?

"Initiative individuelle et la prise en compte de la volonté du peuple sont les 2 pôles nécessaires d'une dialectique de la politique"
Ce bras de fer incessant entre "dominants" et "dominés" est stérilisant. 

Ce cynique combat inégal entre un matérialisme opaque, (en partie malhonnête), et une biodiversité (pensante ou pas, mais indiscutablement sincère), acculée par un manque de régulation patent, est plutôt atrocement générateur d'inertie.

C'est bien flatteur, que de parler d'individualisme (l'initiative individuelle est largement encadrée : ex: les émetteurs de CO2, un à un, n'ont guère le choix ... L'individualisme automobile, non seulement oblige les terriens à profaner quotidiennement leur planète en expurgeant ses reliques/fossiles, mais en plus a amplifié une crise majeure de l'emploi, par manque total d'anticipation), quand il s'agit de la marche des androïdes !

C'est grave d'opposer ainsi le particulier et l'universel. Le (proto-)communisme en est mort. (Le grégorien aussi ... quasiment.)

C'est un complet fourvoiement : l'ennemi du capitalisme, c'est le capitalisme. On a vu (je l'ai déjà évoqué) comment la barbarie usuelle se justifiait régulièrement par des postulats idéologiques (bilan : le fanatisme anti-fanatisme, la terreur anti-terroriste, la démocratie "imposée" par la force, l'abandon des foyers culturels de part le monde, les médias à côté de la plaque : on nous parle de fadaises au moment où fond la banquise et crève le Darfour ...)

Il n'est pas besoin de se bercer d'idées préconçues, pour deviner qu'une société qui préfère démonter ses églises et ses moulins, qui ont pourtant traversés 2 guerres sans dommages irréversibles, et qui sont les témoins à la fois d'un savoir-faire et d'une civilisation, sous prétexte que "ça coûte" (il faudrait aussi empêcher les mots de tomber en désuétude : le verbe "coûter" a plus d'un sens) "moins cher" de les mettre par terre plutôt que de les réhabiliter, il n'est pas besoin d'être devins pour savoir que cette société est malade. Malade dans son âme, malade dans son esprit, malade dans sa chair.

Une sibylline "perception populaire" des idées politiques sur une génération ? Tu plaisantes ? Depuis le 19e siècle, tout ce qu'il y a de nouveau en politique, (comme en art - quand il est digne de ce nom), n'est qu'une "récupération" de la vox populi, qu'un "détournement" permanent des utopies humaines ; cela avec un temps de latence pathétique (Ex: Il a fallu 40 ans pour que les idées de 68 s'incarnent dans une présidence "en rupture", transcendant les clivages partisans ...)

Ce qui cloche, d'après moi, dans ton approche globale : tu mets l'esprit abstrait (en entonnoir) au dessus de la tête de la praxis ... Au lieu d'y voir une osmose totale, transversale, dans les 2 sens. Rhizomique comme diraient Deleuze/Guattari. (cf. le glorieux édifice pyramidale de "notables" ne semble alors qu'un vulgaire cornet à frites (ou à croustillons), huileux, bêtement utilitaire. Que cela nous mène dans une impasse est une chose, que l'on s'en réjouisse en est une autre ...)

Comme s'il y avait une hiérarchie entre centres vitaux, entre les chakras verticaux (hypothèse qui tombe à l'eau si l'on s'allonge, ou si l'on se met la tête en bas ... L'homo erectus a fini de faire le mariole et de frimer avec ça, la position debout n'a pas de suprématie à revendiquer !)


On confond souvent hiérarchisation et chronologie ... Le temps est sanctifié comme incontournable vecteur d'excellence, comme un crucial élément bonificateur (mais c'est une tournure mentale orientée, une déformation induite par le vice de la spéculation, ça !)
Danger : homo sapiens sapiens en péril !

{ Ex: Quand Jesus a dit "Mon Royaume n'est pas de ce monde", l'Eglise traduira : “il est post-mortem”, les juifs : “il est pour plus tard que ce personnage ambigu, "ni juif, ni chrétien" ...”, et les sionistes rajoutent : “il est en Israel”, les athées confirment : “nous en sommes la preuve vivante”, les musulmans surenchérissent : “Mahomet est son prophète” ; les hindous se demandent “faudrait-il inclure ce Royaume dans notre polythéisme” ; et les bouddhistes partent en méditation pour vérifier, à l'écart du monde ...
Avec toujours une option chronologique. Et si le Jesus avait tout simplement voulu dire que c'est dans l'instant que s'échelonnent les dimensions plus ou moins perceptibles ? Un impérieux besoin d'évoquer l'impermanence ... }

Une transcendance, belle et bien obstruée par les idées ... Tout autant que par le matérialisme,  aussi injoncteur dans son goût de la finitude impérative .


Avant de parler de civilisation, il faudrait garantir la validité des critères de sélection de ces sociétés.
{ Rappel : 1- perpétuation transgénérationnelle des Arts & des Sciences / 2- Cultes libres, et sépultures des morts sacralisées / 3- Autosuffisance, garante d'un progrès matériel solidaire compensant les aléas).

Les grecs ont inventé la démocratie et l'on constate facilement que depuis, on patine maintenant avec un ersatz ; De Gaulle la Ve république, et on en est à la n_ième mouture, au lieu de repartir d'un bon pied ...
Quand on discute des idées, ça revient invariablement à suivre un match de tennis entre les partisans du totalitarisme, et ceux de la démocratie (en fait, le marché : ce qui revient à smasher dans le filet, ou à tirer un but contre son camp ...) On nous dit "oui mais vous préféreriez peut être la dictature/ la corruption ?" (rayer la mention inutile : selon le camp incriminé, même si les 2 sont imbriqués).
Comme si l'humanité se trouvait gravement diminuée dans ses facultés, et incapable de mettre au point de nouveaux systèmes autres que ceux de l'antiquité grecque ou des romains (Mussolini en étant le dernier avatar, ostensiblement dictatorial).

Tout ça pour dire que la propagande (ou l'anti-propagande), ne sert pas à grand chose, puisque cantonnée aux idées.  (Tout comme le commérage factuel ["trop d'infos tue l'info"], ne se montre que valideur d'une impuissance statutaire, par écran interposé, attentiste, sur le cours des choses). Ces efforts sont inutiles, hormis pour; dans le même temps, empêcher les gens de penser par eux-même (mais dans ce cas on ne parle plus "d'utilité", mais de diversion, d'occupation du terrain, de mise en jachère ...) Le "divertissement" est une punition réclamée par la victime. SM.

Les islamistes fondamentaux, (favorisés par le mutisme d'une religion officielle, allergique à toute forme de syncrétisme évolutif), n'ont pas besoin de faire beaucoup de propagande. Ils préfèrent ouvrir des cantines, des garderies-écoles, et promettre de payer mille euros à la famille des kamaikazes.(que l'on aura flatté dans leur égo, via les nouvelles technologies - qui semble-il ne sevrent qu'à ça). 

Les luttes idéologiques sont d'un autre temps. Un temps où l'obscurantisme n'était pas encore côté en bourse ...

S'il y a avait un semblant de "noblesse" on aurait une élite qui garantirait la pérennité aux "serfs" et réciproquement ... C-à-d :

1/ La sécurité dans le calme (par la présence d'un esprit chevaleresque incarné, et des fortifications accessibles à tous)
2/ la transmission des savoirs (le patrimoine livresque des anciens a traversé le moyen-âge, et pas seulement grâce au clergé), ainsi que, parallèlement, l'épanouissement de l'expression artistique - tendance artisanale et nomade (troubadours, pas stars-OPA - vitriers, pas agent-PVC)
3/ le clos et le couvert, à manger et à boire, et un toit stable ... (ce qui n'est pas rien, déjà )

Au lieu de ça on a un pouvoir d'achat qui part en vrille, et de l'inaction généralisée ("chômage" forcé), institutionnalisée même ("spéculation" ça veut bien dire ce que ça veut dire : c'est tout sauf agir ! C'est se placer en badaud - si les autres n'agissent pas, tous s'écroulent ) ...


Et puis, on a beau être dans le virtuel, je ne mange pas un pomme pom pom, mais une pomme. C'est le pommard qui est masculin : ne serais-tu pas un peu "pommé" sur ce coup ?


 

exemple de juxtaposition de paradis & enfer

AVERTISSEMENT

Usage de défoliant dans les bananeraies en Martinique
Voilà un exemple de dégât collatéral d'actes "politiques" antérieurs

Puisque le "bananier est une herbe" (sic !) on le pique avec un produit désherbant de chez Monsanto (- killer mondial - quasi monopole - lobby actif identifié/reconnu ), non dégradable, ce qui fait que des hectares entiers périssent pitoyablement, et soit-disant comme ça on se débarrasse d'un insecte nuisible logé dans les racines (sans utiliser de ces insecticides, plus ou moins interdits, suite aux dégâts sur la faune, la flore (pollenisation en péril : il existe des îles où il faut féconder la vanille à la main !), et surtout sur la population, depuis avant la précédente décennie ; et qui se retrouve maintenant dans la mer, lui aussi insoluble, donc dans les poisssons que l'on mange etc.)

Il y a là une guerre, muette ... Des événements littéralement pathétiques, dont on ne retient pas la leçon, pour des raisons de prospérité économique, de paix sociale, et même d'identification culturelle (la "nègritude" locale s'enlise dans une non-commémoration de l'esprit colonial, qui, si elle peut sembler brillante sur le plan des idées, et proprement absurde dans le champ pratique ...)

On dit que cette fameuse compétition (guerre "allégée") boostée entre "l'offre et la demande", crée de l'émulation. Que c'est une loi dans la Nature (NB/ "la loi de la jungle").
Et si c'était cette émulation qui, en bout de course, dégénérerait en course d'obstacles ?
La synergie (= quand la somme est supérieure à l'ensemble des parties), qui serait dévoyée en course de sacs, parce que, dit-on, "il n'y en aura pas pour tout le monde" ; compte tenu de la voracité de certains ?
(Non pas parce que ce sont des ogres ou des cannibales, mais parce qu'ils ont inventé un drôle de congélateur, où ils veulent immobiliser les ressources, voire les iophiliser, les dématérialiser jusqu'à l'os.)

Comme ces tableaux de Maîtres que l'on cache dans des coffres-fort ...
Voilà où ça nous mène l'esprit de compétition : dans le noir. Punis, dans le placard.

La compétition, on sait ce que c'est : ce sont deux têtes brûlées qui foncent à tombeau ouvert vers la falaise, dans deux voitures volées ! (cf. Rebel Without A Cause ...)

 


Le philosophe Alain disait, "Il faut commencer par penser contre soi" ...

 

Alain, il ne disait pas que des conneries. Mais là, si, d'une certaine façon :
"penser contre soi" c'est s'aliéner tout seul.
Comme dirait Gainsbourg, "Mieux vaut ne rien penser que de penser à rien du tout", ou que de phosphorer "contre" (quoi que ce soit : au point où on en est, la moindre certitude étayée, fait figure de bouée de sauvetage. Portanawak oblige *.)
(Faire le vide est bien plus profitable que de faire le badaud, même vis @ vis de soi. C'est l'ultime moyen de se désaliéner, de se débannir. De ne pas être "manipulé", quoi ! Un badaud, ça ne prend pas de recul ...)
Comme sur un forum : R'n'R ou pas ? ... Alors, la spontanéité ... par définition ! (Et quand bien même ça serait un forum Jazz ... L'improvisation est tout de même permise). En bronze, ou en glaise ...

Oui, on peut penser POUR soi :
mmm Peut être que j'ai été un peu sec avec Alain : bien qûr que la philosophie préconisée est bonne ... "Il faut commencer par penser contre soi" : il dit bien "commencer" ... c'est à dire ne pas se plier à sa première pulsion, laisser faire l'instinct, chercher l'inspiration ... C'est bien ça ?

Cela implique un mouvement méditatif ...
Et cela ne veut pas dire qu'on va aller crier sur les toits, et/ou chercher à convaincre (que l'on détiendrait la vérité) ... Cela ne veut pas dire qu'on a raison non plus.
Mais j'aime mieux penser (quand ça m'arrive ;-) pour moi que contre moi ...

 

ALAIN, surestimé ?

En fait, si "penser contre soi" signifierait des fois "pensez comme moi !", cela équivaudrait, pour employée une expression triviale dont use Chabrol, à "un pet sur une toile cirée" ...
Parce que "deux cerveaux valent mieux qu'un".
( Et qu'un cerveau qui pense contre lui-même, ça fait un feed-back qui part en boucle ... Il faut savoir faire confiance en l'autre pour se faire laminer, parfois :-/ Il vaut mieux ça, que de se mettre en court-circuit, me semble-t-il.)

Et puis, "penser pour soi" cela implique un droit au repentir, au "undo", à partir du moment où cela reste informulé. La Nature nous a donné l'exemple des ruminants, méditatifs & contemplatifs : l'important n'est pas que "ce qui sort de ma bouche soit d'or" ou de plomb ; mais l'usage qui va en être fait ; ou pas.
Et même si c'était de l'or ... La question serait "est-ce que ça nécessite une exploitation ?" Ou, serait-ce "donner de la confiture aux cochons" ? Ou, "occuper du temps de cerveau" pour caser des pubs, plus primordiales ? Ou, valable pour faire travailler un staff de traducteurs ? Etc. Etc.
Alors ruminons, mes frères, ruminons ... Avant de (se) déclarer, quoi que ce soit ... (la guerre, ou sa flamme ...) Et soyons uniques !


 

DECLARATION

On va dire, (puisque ça discute ferme), qu'on pourrait rajouter un article à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (plutôt que "humains", pour des raisons de non appétance), une stipulation qui donnerait à l'homme le "droit d'avoir au moins une femme, et un animal, en bonne santé, et ... libres"
:-/

NB/ Quand j'affirmais que, dans la création des signalétiques communes (UE), "je trouve impensable que l'on ne laisse pas travailler seuls les intéressés" : ce n'est pas pour promouvoir l'individualisme, mais le professionnalisme ...
La médiocrité n'est rien moins que le résultat d'un travail d'équipe, bâtardisé, au lieu d'être synergétique ... Mieux vaut un pro épanoui, qu'une Commission où chacun est brimé !

 


 

  — Dominants/Dominés
A dire vrai, ça fait un mois (en d'autres lieux de la toile) que je tente de démonter le préjugé "dominant-dominé", et que je décortique le bien-fondé de la notion d'Elite ... Et tu voudrais que je défende l'individualisme arbitraire ? (de quelques magouilleurs surdiplomés !)
 

DO-MINUS

Moralité : "l'autorité ne se décrète pas" ; cette démarche hâtive, ne fait qu'affaiblir ouvertement le dominant, appréhendeur invétéré de "règlement(s)" (qui de plus en plus ne font peur à personne) ...
Répétons-le : Le chef, c'est le tuteur (c'est celui qui serait capable de faire ce qu'il demande à autrui, gagnant le respect, première marche de l'autorité) ... C'est une fonction propice à l'épanouissement (en prêchant par l'exemple). L'épanouissement, c'est la fleur. Pas la tige. Ni le bâton.

"Ouvrez une école, vous fermerez des prisons" (V. Hugo)

Or le "dominant" ne peut masquer à quel point il est dominé, par son audience, son électorat, sa hiérarchie ou que sais-je encore. Par quelque “"Elite"” supérieure, sans doute (meilleure garante de cooptation) ?
(Mais ne pas confondre "dignitaire", à l'ancienne, et dignité ..."dignitable", à l'époque d'internet. Ou non prise en compte de la dignité du vivant. Preuve accablante d'illégitimité.)

La notion d'une élite, immuable, constitue une négation, coupable, de l'impermanence de la nature humaine ; conceptualisée depuis plusieurs siècles avant Jesus Christ (Lao Tseu, Bouddha etc.), et étonnement moderne, tant cette volatilité statutaire est en résonance avec notre époque.

Pour ce qui est de la conviction que les rapports humains sont, "comme dans la nature", ou comme sur la piste du cirque (plutôt : cela s'est déjà vu), réduits à une valse entre, "dominés et dominants", ponctuellement :

La semaine dernière une dompteuse *, bouddhiste, m'a expliqué le contraire. Comme quoi, les dangers étaient plus grands lorsque le fauve n'était pas en confiance, en amour même, avec sa partenaire de voyage ... De lui parler allemand, sans jamais oser lui tourner le dos, n'était pas sa conception du spectacle (elle préfère même faire du cabaret avec ses animaux : plus ludique, plus de connivence, plus de proximité avec les spectateurs, identifiables) ...
Le seul moment où un animal domestique risque de vous griffer ou de vous mordre, c'est quand on le caresse en pensant à autre chose ! Ce qui ne se pardonne pas, dans le règne animal. Ou, quand on l'approche sans prévenir, ce qui revient au même, il vous gratifiera d'une ruade.

Bien sûr, qu'un prof qui ne serait pas habité par sa fonction, ne saurait pas se faire respecter des élèves. Qu'un savant qui n'aurait pas le "feu sacré" ne ferait pas autorité ! C'est évident que, normalement (si le marketing n'avait pas pris le dessus), un artiste qui ne serait pas investi de sa muse, serait automatiquement jeté par l'auditoire ; un justicier qui n'aurait pas "l'étoffe des héros", pourrait aller se rhabiller ...
(NB/ Il est illusoire de croire que parce qu'on bénéficie de toute la quincaillerie technologique, on serait en position de "dominant" : le rôle de coach, d'impresario ou d'attaché de presse, d'éminence grise, ou de "chargé de mission", voire de 3ème couteau, est toujours plus complexe. Une véritable domination ne saurait être anonyme. "Are you ready to testify ?" - MC5)

Si personne n'est jamais responsable de rien (cf. délégations en cascades), il ne faut pas s'attendre à ce que l'autorité trouve un fondement, et que la marche à suivre soit explicité correctement.
En fait, comme dit Francis Veber "il n'y a affrontement qu'entre les dominants". Les dominés ont plus de privilèges (on pourrait même presque dire que c'est un statut élitaire que de ne pas avoir à se battre en permanence ...)

 

 

 

 

DEBAT INITIAL EN FORUM :


@ locuteur-internaute 1 : Alors voilà ce que je me disais, ("pour moi" = en mon for intérieur) "très paresseux et désinvolte" (hors synthèse, tu l'auras voulu, now that you're back) :

"[...] servir des causes politiques, aussi nobles fussent-elles. L'important, c'est que ces idées politiques passent. Et elles passent, si suffisamment de gens veulent les faire passer." (locuteur-internaute 1)

Bonne conjugaison, camarade ! Mais je ne sais pas s'il y a encore bcp de gens qui associent "noblesse" et "politique" ...
Polémiquons un chouïa : Une idée, si elle est "bien tournée" *, elle passe même quand un seul l'émet ... (son inventeur). Par exemple, au départ il n'y avait qu'une mère pour croire à ce délire du bouffon Jerry Lewis : et pourtant ça a donné l'événement national qu'est chez nous le Telethon.
En général, si on attend que les gens veuillent se bouger pour une idée novatrice, parce qu'ils auront été convaincus, on peut attendre longtemps ... L'inertie légendaire de la "masse"... et de ses représentants.

En politique, que ce soit les Kmers Rouges, ou Pol Pot, (qui ont fait leurs classes en France ou en Angleterre) ou Obama, en passant par "l'Otl'là", ce sont des gens qui avaient le cursus ad hoc, et les moyens financiers pour ce faire. Pas des idées colportées par des militants ... Mandela a suivi de longs stages à Genève (après la prison) pour être mis au pouvoir. Même les premiers chrétiens (quand au 3ème siècle ils ne furent plus persécutés grâce à Constantin) avaient une infrastructure protectrice ... (plus réactive que celle de l'empereur en question).

Les inventions, les créations, se propagent. Les idées politiques font du sur-place. Autrement ce sont des actes (cf. Telethon)


@ locuteur-internaute 2 : si je peux me permettre (d'intervenir dans la causerie sur la langue - que j'affectionne plus que tout), il s'agit moins d'idées politiques, que culturelles (surtout !), humanistes, sanitaires, (et j'en passe : synergétiques, fractales, libidineuses, judiciaires etc...)

Certaines femmes font fausse route en pensant que leur "émancipation" est dorénavrant un combat politique ... La lutte contre l'excision, si on la mène ensemble, avec les hommes concernés (si si), ça aura plus de chance d'aboutir. Non ?
* Mais comment vaincre l'obscurantisme ? Comment le vaincre autrement qu'en faisant la lumière ?! Et surtout en choisissant de faire la belle, pas la glauque ! (le terme est fort, mais "verdâtre" ça tombe un peu à plat). Cela en mobilisant donc des professionnels de la lumière : les artistes et les savants.
Pas nécessairement les tribun(e)s

Ne pas prendre en compte 52% de la population mondiale ... ça serait comme, je sais pas, comme oublier que les gouvernements ne représentent généralement que moins de 25% de la population (non compris : jeunes, étrangers, abstentionnistes, SDF, nomades, opposants qui ne sont plus en lice au 2ème tour, et j'en oublie sûrement ...)


D'autre part, si on mettait des idées politiques partout, on finirait par se moquer de l'artiste qui conçoit une signalétique (cf. drapeau U.E.) en rendant hommage (indirectement) à la femme la plus célèbre du monde - (Qui a dit "Lara Croft ? )... Moi, je m'abstiendrais.
(Mon projet dans les 80's c'était un "mandala-maison", mais c'est une autre histoire ... Même pas mentionné dans la presse spécialisée, par contre. Enfin, je crois pas. Pas ce coup-là ... J'aurais mis l'accent sur le côté "maison" anyway, plutôt que sur la résonance spirituelle de l'iconographie ... "Nobody's perfect !")
L'imagerie "polysème" c'est après coup qu'on l'apprécie ; mais au départ il y a un créatif, qui s'inscrit dans une lignée multiséculaire, et qui jongle à son tour avec les étoiles, avec les symboles qui sont inscrits dans l'inconscient collectif ...et dans le sien, mais en un peu moins subliminal que chez tout un chacun. (De la même façon qu'un musicien s'évertue toujours à ne pas décalquer des thèmes connus, par inadvertance).

Tout ça pour dire, après réflexion, que je trouve impensable que l'on ne laisse pas travailler seuls les intéressés (c'est un peu comme si on faisait un colloque pour savoir comment Carla Bruni devrait s'habiller avant d'aller chez la Reine d'Angleterre, tu vois ?). Mais en revanche, je suis assez d'accord pour dire que les explications, les incidences etc. après coup, n'ont pas été faites avec le soin que cela méritait. Encore des lacunes dans la culturation institutionnelle : ce n'est pas normal que l'on apprenne ça des années plus tard, au détour d'un sujet sur Arte. (C'est à l'école, que le fruit de cet hypothétique débat, que tu appelles de tes voeux, aurait pu trouver sa place). La polysémie n'est pas la norme, on ne sème pas à tout vent ... (On a bcp plus parlé des biftons que du drapeau - y compris sur "Le Bleu-canal-historique" ;) )

N'empêche que ce Mr Hessel, c'est un sacré bonhomme (qui a tenu dans les camps de la mort en (se) récitant de la poésie, d'où sa déclaration, d'hyper-résistant : "la poésie m'a sauvé la vie")... Et qui a participé à la redaction d'une Déclaration Universelle Des Droits de l'Homme, à sa sortie (que les médias ont boudée lors de l'anniversaire des 60 ans, parce qu'ils préféraient les peaux de bananes qu'on leur tendait pour Rayade de la part de Koushner, invités pipoles de la cérémonie ...) Et sa signature, plus récente, était pour appeler les jeunes à "résister" à leur tour. (Plus rocker dans l'esprit que bien des tenants des charts actuels ...)

Heureusement qu'internet est là ... et le jour où éventuellement ça sera pareil sur la toile qu'ailleurs, je partirais en exil sur une île ... (Ibiza ou Ste Hélène ? ) et je n'écouterai plus que l'épicière ambulante du camping pour avoir des nouvelles ! (On peut être miso et reconnaître que "à Femme rien d'impossible" ! - Et je ne suis pas ironique : cet été c'est elle qui m'a averti, sur le ton de la confidence, de la tempête à venir !)


@ locuteur-internaute 3 : "si on ne parle que de lui, c'est aussi parce que l'on ne parle que très peu de l'opposition, voire pas du tout"
C'est pas une lapalissade ça ?
(Si j'étais manichéiste je le croirais ... Mais je suis sûr que l'on pourrait parler ni de l'un, ni de l'autre ...)

Tu veux un exemple de quoi on pourrait traiter (les journalistes sont censés faire mieux que parler, tu le sais) à la place de ce mauvais roman(-photo) ?

Certains facteurs (ne me dis pas que c'est pas populaire : les Ch'tis c'est pas une histoire de facteurs ?) ou factrices, ou certains enseignants ("Entre les Murs") : des gens que l'on pourrait mieux connaître, sans qu'ils aient besoin pour ça de rogner sur leur salaire en allant faire grève dans la rue ... Je connais une foultitude de gens inconnus qui sont passionnants pour peu qu'on gratte un peu. (L'avant-dernier qui m'a épaté, estomaqué même, c'est Chabrol, mais il est plutôt connu ... Ensuite c'était une dompteuse bouddhiste et son bébé tigre ... A suivre ...)
Alors voilà, une décision prise subrepticement, pendant que les médias focalisaient sur Devedjian ("monsieur crise") : "Le seuil à partir duquel s'applique obligatoirement la procédure d'appel d'offres dans les marchés publics passe de 206 000 ¤ à ... 5,15 millions d'euros." (analyse lue dans Charlie-Hebdo)
Un marché juteux ... ex: les videos de surveillance ... Mais je ne voudrais pas plomber l'ambiance festive ; on en reparlera en 2009.

"C'est bien la preuve que le Président intéresse les Français et qu'ils sont aussi responsables de sa médiatisation."
L'inspecteur Derrick aussi il "intéressait" les français ... (Z'avaient pas vraiment l'choix, tu m'diras) Mais tu as raison ... (Comme disait Coluche dans Misère "vous n'êtes pas raisonnables, non plus")

Que les médias français soient obnubilés, et de plus en plus verrouillés (ou auto-censurés) depuis un laps de temps plutôt court, il n'y a que les français pour en douter (il suffit de lire la presse internationale : ils nous trouvent bien placides pour un peuple réputé "rouspéteur" - et les journaux qui focalisent pour critiquer (à l'intérieur ) sont tout aussi peu recommandables : ça fait rengaine).


locuteur-internaute 1, ce sont les scoubidous qui sont masculins, pas les pommes ou les poires  

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