• Praxis : Voir faire & Se regarder faire •
On ne peut à la fois être le sujet et l'objet.
Impossible de "procréer" et en même
temps "d'enfanter". Être simultanément le meunier, le
boulanger, la fermière ... et l'argent du beurre.
« No
reason to get excited
The thief he kindly spoke
There are many here among us
Who feel that life is but a joke
But you and I weve been through that
And this is not our fate
So let us not talk falsely now
The hours getting late ! »
(Bob Dylan)
Ni lavage de cerveau (imposé depuis la petite enfance), ni matraquage sensoriel (majoritairement consumériste, subi depuis l'adolescence, théoriquement selon les lois), ni censure (économique, ou autrement plus violente, à l'égard des adultes aussi coerciblement que possible) la propagande a pour but de propager des idées (des conseils parfois, par exemple : “ pliez les genoux, pour préserver votre dos ” sur les affichettes en usine) toujours en s'adressant aux consciences, en les jugeant aptes à comprendre.
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Elle distribue des images. Elle utilise des mots. N.B. Soyons lucides : Bien sûr, parfois,
(le plus souvent), la propagande est combinée au lavage de
cerveau, au matraquage, à la censure ... et à tous les
moyens usuels en médiocratie. Là où la propagande tend à rendre banal l'exceptionnel,
ses utilisateurs zélotes sombrent tragiquement dans la
facilité, en versant dans la dissolution de
l'authenticité. “ Ils jugeaient barbare de tuer un autre humain ; en conséquence, la guerre était pour eux inconcevable et abominable, et ils n'avaient même pas de mot dans leur langue pour la désigner. ” (description des Inuits du Groenland par l'explorateur norvégien Fridtjof Nansen en 1888.)
Les jalons propagandistes surmargent comme on l'avait rarement vu depuis longtemps. Ils se nichent généralement là où on ne les attend pas. (Par exemple le nombre inconcevable de conseils pour trucider et terroriser divulgués, via la télévision, par les séries policiaires ou les J.T. !)
Rappelons qu'étymologiquement "hypocrite" évoque une situation ou un individu qui se trouvent "en dessous de la crise" ... Autrement dit, en deçà de toute observance objective, par une sorte d'obnubilation, (proche de la sidération), cloisonnée dans une subjectivité para-crisis. Mais
comme personnellement je ne crois pas à
l'objectivité,j'aurais donc tendance à dire que tout le
monde est soit hypocrite soit hypocondriaque ...
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PROPAGANDA : N'EN JETEZ PLUS, LA COUR EST PLEINE ! UNE LEGERE INSTRUMENTALISATION LOURDE Une personne ayant des troubles, moins physiques que mentaux, affirmait : "l'enfermement rend furieux", et le comportement psychiatrique lui avait semblé Ce sont des cas : ... Et ce son des canons !
La propagande se trouve être un des
moindres maux, par rapport aux pratiques souterraines des services
occultes, et aux actions suicidaires des extrémistes (le "terrorisme", multi-facettes, s'avérant être une combinaison impérativement médiatisée, des forces de l'ordre comme du désordre !)
* "l'intelligence artificielle" existe déjà depuis un bail : elle est à l'oeuvre dans les "services spéciaux" ! “ — Je vous fais le pare-brise ? ” Deux attitudes furent expérimentées parallèlement pendant la guerre froide et après : soit modeler les mentalités, soit leur opérer un échange standard.
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PROPAGANDA : UNE COHERENCE AUX FORCEPS
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TENTATIVE DE DOCTRINAGE (FACULTATIF) DANS LE DOGME DE LA GRANDE EMPATHIE (Idéologie dite "du Groove")
— ARCANES SOUSREALISTES —
(suite)
Proposition N°3 :
(c'est rien de le dire, mais ce n'est pas rien de l'entendre ...) — Extraits de la discussion en forum qui a fait naître cette proposition : # chiche ! : vocable qui signifie à la fois "cheap, lej (léger), peu, maigre, congru" etc
... et même un ou une inconnu(e), recontré(e) ÷ à un feu rouge un peu long ... (si c'est le moment crucial, sans qu'on le sache, sur l'instant).
Fox @ Lionel : Ce ne seraient pas "des ronds de jambes" (ce n'est pas mon style) mais de la concentration dans la considération (prêtée et rendue). Essaies donc de carresser un chat en pensant complétement à autre chose : il se hérisse ! Un chien : il pourrait te mordre. Un cheval, que tu importunerais en passant derrière sans prévenir : il ruerait ! ... Et une baleine, je ne te dis pas !
Fox @ Nono : Je suis d'accord [pour dire] que y'en a qui abusent [et éventuellement "je suis d'accord pour que certains en usent" ?],
et il faut donc une certaine carapace (l'expérience aidant -
C'est comme l'impro à la guitare : on n'a pas le goût du
risque au début).
"Now I need a place to hide away. Yes I believe in yesterday"- (Paul Mac Cartney) La parole entendue par les oreilles (et
non pas celle qui, possiblement vous "sort par les oreilles" (!) ; en
tout cas, autre que celle que vous ne pouvez entendre que venue de
l'intérieur de vos tympans, à moins d'utiliser un
artifice ou un enregistreur) a une valeur plus immédiatement perceptible encore, que le regard porté sur vous. Il convient d'insister sur l'aspect préventif d'une bonne relation, spontanée, sans que le parallèle avec les (psycho)thérapies n'aille plus loin : ce sont d'autres rouages qui sont mis en branle. Être prévenant n'est ni mieux ni pire que de se montrer utile ... La gratification est dans la fusion d'impressions, pas nécessairement dans la fonte de convictions ....
Fox @ Nyto (suite à des aveux, un peu confus, d'infidélité partielle à un journal :) Je comprends, je comprends ... on revient à ses premières amours ... (En passant : je ne crois pas que l'originalité soit tout le temps obligatoire en matière d'art [la
preuve : en peinture plus rien de consistant n'existe depuis Andy
Warhol - l'hyperréalisme comptant pour du beurre, depuis la HD] Je rercherche plutôt l'authenticité. Proposition N°4 :
° L'ordinaire n'est pas nécessairement "le bas-de-gamme pour tout le monde" ...
A
ce propos : la voix sibylline du journal parlé, qui m'annonce la
disparition de randonneurs en montagne (entre autres catastrophes plus
extraordinaires les unes que les autres) me glace le sang encore plus
que l'évocation de l'événement lui-même :
tant de distanciation, pour homogénéiser le carambolage
permanent des informations, est aux antipodes de la banalité
intense que j'aime rencontrer. Notre Marianne nationale veut un peu trop faire la maligne depuis quelques temps je trouve, un peu trop "originale", mais en manquant de rigueur ... (la preuve ci-dessus) Aussi : j'ai l'impression que le souci permanent d'originalité (calculée) nuit à la spontanéité (non calculée).
Autrement dit mon rêve d'artiste, (quand je serai grand), c'est d'être au moins une fois banal (je n'sais pas, composer un "standard", ou faire une video-culte ...?) En
politique par contre on a un besoin impérieux
d'originalité : ça urge ! (mais pas dans les apparences,
dans les actes ! Pas de "rupture" de façade ... plus que du
réchauffé, tout azymut)
« Le concurrent des psys, c'est Internet. » (Rappel : rien à voir avec la schizophrénie, qui est une dissociation psychotique dans son intégrité, une indéfinition de sa propre entité ; et non pas une pluralité de facettes dans la personnalité plus ou moins échafaudée de chaque individu cf. "C(h)aracteres-gigognes") |