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POP CULTURE
.../... La
technosphère sortait de son conapt aseptisé. Ses
suppôts se voyaient doublés par des saltimbanques
et des jeunes épris de jeu, qui s'emparaient de ses
connections hasardeuses ...
Et tout le monde s'en trouvait gagnant : les
fabricants/développeurs en essor, les intervenants des
niches professionnelles plus performantes, les usagers/clients qui
sortaient d'un coup d'une esthétique toujours
très "Sixties" en ces années 80 ... et gagnaient
en créativité offerte, comme en ergonomie
proposée.
Grâce
à une réelle émulation collective,
(via des
méthodes déjà assez proches de "l'open
source"),
ces esthètes disposaient soudainement d'une
technicité
égale à ce qui était en usage (dans
les pièces climatisées des grosses firmes,
où l'ordinateur passant des fiches perforées aux
bandes magnétiques, puis aux "macro-processeurs", prenait
toute la place), si ce n'est d'une technologie
supérieure (en interactivité, et en
diversité d'application - le "multitache" aidant). Un
"Nouveau Monde" à portée de main, si l' on se
donnait la peine de défricher le terrain (et d'investir sans
garantie).
Il
y a de quoi sourire, quand on voit la capacité de(s)
processeur(s) dont étaient nantis les premiers engins
spaciaux (Spoutnik etc. avait l'équivalent d'une
"montre-à-quartz" ou d'une petite calculette de poche),
on se demande même comment ils ont pu oser pareille
tentative, comme ça, avec des bouts de ficelle ... Mais
souvenons nous, pour les plus anciens, de cette révolution
qu'était déjà le passage de la lampe
au transistor ! C'est cette euphorie (cf. "Je
chante pour les transistors" - Gainbourg, dans l'Annamour)
qui poussa certainement l'humanité, encore un peu
"innocente", à se frayer un chemin vers les
étoiles ! Davantage que la pseudo-compétition due
à la Guerre Froide ... (Les savants Cosinus n'ont
pas l'esprit belliqueux, ressaisissez-vous, sinon ils ne seraient pas
ce qu'ils sont ! - toute déperdition d'énergie
pouvant être fatale ...)
Mais dès les années 80, le moindre gamin dans son
garage avait de quoi, potentiellement, explorer toute la galaxie et
même au-delà !
En
revanche les firmes qui voulurent s'investir dans ce qui allait
s'avérer être "une bulle" (cf. les
fameuses "start-up" de la "bulle-internet" championne pour "lever des
fonds" auprès des agences spéculatives)
ne tardèrent pas à boire la tasse (sauf quelques
unes, comme prévu : c'est la loi prétendument de
la "sélection naturelle", c'est-à-dire de la
jungle, où les prédateurs mènent la
danse.
Comme le fait remarquer Weber (l'auteur du Diner de Cons et
de l'Emmerdeur) "l'affrontement n'a pas lieu entre les dominants et les
dominés ; c'est entre les dominants seulement qu'il y a un
véritable affrontement" ... les
"dominés", ne sont le plus souvent que de sympathiques
gogos.)
Pour
se sucrer avec le travail des artistes,
l'ex-Générale des Eaux (dont l'ambition
était de mettre des péages sur tous les robinets
du monde, y compris ceux des "NTCI") avait acquis le prestigieux
catalogue Holywoodien (MGM si je me souviens bien ...) Mais
ces spéculateurs guère ambitieux,
malgré les apparences, et pas créatifs pour un
sou, ne surent quoi en tirer (et ne produirent rien de nouveau et de
conséquent). Les dirigeants (dont le fameux 4M -
l'homme le plus riche du monde, à ce moment-là),
eurent même le culot de prétendre que c'est
à cause du fardeau de ce catalogue de "vieux films" que
l'entreprise allait vers la faillite ...
C'est
drôle ce verbe "sucrer", parce que déjà
Jacques Ruffio avait réalisé le
problème, dans son film "Le sucre" où Jean Carmet
se fait gruger par un jeune goldenboy (Depardieu),
qui, le prenant en amitié, lui explique en levant le coude
sur le zinc, comment on attrape les pigeons :"on leur donne du pain, au
début, pour appâter, "pitit pitit" ! " (... petits
porteurs) et puis ensuite on rafle la mise ...
A
l'origine, "l'ostracisme" était
une règle républicaine, pour écarter
les élus grecs suspectés de profiter de leur
situation pour faire du profit, pour leur compte personnel. On est loin
de l'ostracisme qui frappe aujourd'hui les créatifs, les
chercheurs, et tous les passeurs de savoir !
Une authentique
révolution !
À noter que
l'efficience de cette cyber-activité devait plus
à l'astuce qu'à la puissance, si l'on songe que
même l'O.S. (“l'Operating
System”, pour les novices) tenait sur une disquette
de 1 Mo ! (Les puces dédiées contenant
le reste : une pour le son, une pour l'affichage etc.)
(Le meilleur exemple
étant ce standard de l'imagerie n umérique, HAM,
capable de simuler quelques 16,7 millions de couleurs par l'analyse de
la juxtaposition de chaque pixel avec ses pixels voisins, à
partir des 256 couleurs de base de ce bitplan standard. Sans parler de
la palette légère, qui offrait 24 couleurs,
simplement en prenant les 12 disponibles, et en les doublant avec leurs
déclinaisons en "idem plus foncées".)
On peut se demander comment
le systeme néolibéral en est venu à
démocratiser dans un premier temps cette
technicité jusque là
réservée aux grosses structures industrielles ou
politiques ? Comment
ces pouvoirs de concevoir, de mettre en forme, de communiquer, et
d'évaluer, sans être tributaire d'une instance
dissuasive, ont-ils pu se voir confiés au simple particulier
?
La réponse est
dans la "niche loisirs/jeunesse" : en prenant les jeunes pour ce qu'ils
ne sont pas (disons, des consommateurs passifs) ! Et
en oubliant que la jeunesse est une qualité mentale qui
n'exclut pas la conscience politique et artistique ...
L'autre réponse est évidente : c'est par un
détournement d'infrastructures, à l'origine
miltaires (cyber-interconnections), que la
créativité et l'imagination ont repris la main !
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" SAUF PAR MAGIE ..."
- "Le mage de
Rimage" -
On ne le sait pas assez, mais
le fait culturel gouverne l'économie, au lieu que ce soit
l'inverse.
L'économie ne
draine la culture que pour l'assécher, ou comme on soigne
une blessure, comme à regrets ...
(Même si d'aucuns
entretiennent "leur danseuse", [ comme on disait
à l'époque de Mata-Hari, artiste aussi peu
respectée, au bout du compte, que cette autre
résistante que fut Josephine Baker, laissée pour
compte après la guerre, avec ses petits
protégés du monde entier adoptés, et
même par le fisc persécutée :-(
];
beaucoup jugent que c'est
une plaie ...)
En
revanche, tout ce qui
contribue à l'élan civilisationnel, CATALYSE.
Lorsque les valeurs (globales) sont reluisantes, cela agit comme un
levier révélateur, (d'autant plus utile que le
rayonnement est collectif). L'enthousisame et l'optimisme induits (le
groove), fonctionnent comme une grue sociétalement
adaptée (... qui tire vers le haut, sans avoir
à gaspiller ses forces pour vilipender les basses zones),
la thésaurisation de l'innommable, de ressources
condamnées au non-devenir (autre que ressource potentielle),
à pas forcé, affaiblie.
(cf.
“Grandeur et débilité des
empires” .. bien
avant que d'être “décadents.”
cf. « Si
le Pornawak m'était conté
»)
Si
l'Art
génére du profit, en revanche le
néolibéralisme n'engendre pas d'Art.
C'est ce dégrèvement qui traduit la
vanité et l'inconscience des exposants
économistes, des idéologues sentencieux.
(Mais qui donc aurait l'idée de vouloir
tracter la locomotive avec un wagon ?) CQFD.
("Ce
Qu'il Faut Dénoncer"
: groupuscule de
résistance, lyonnais, des années 70, qui
participa
à la fondation de l'idée d'un "foyer culturel",
vite
généralisée dans les
lycées. Le
succès s'appuyant en plus de l'engouement éternel
pour le
Jeu d'échec, le maquettisme, sur la récente vogue
immense
de la musique pop.)
-
Ce qui est
véritablement roboratif se doit de durer, pour un notable
épanouissement, même ponctuel.
"Mettre de côté", ça
n'est pas faire "aller de l'avant" -
Produire
a
plus d'implications, que ce que l'on pourrait soupçonner ...
Il n'y a que les barbares pour ne rien produire d'autre que des outils
de destruction, (même artisanaux ... Comme on dit :
“ C'est l'invention qui
compte ! ” Si on en a
l'intention ... la moitié du chemin est fait.)
Le
système D
("bien
français", comme on dit chez les xenophiles ...)
Ce
"Système Débrouille" est une preuve
d'inventivité (une condition sine qua non
en rien péjorative)
C'est
la devise des
bricoleurs inspirés.
La preuve que le
possible ne demande pas toujours beaucoup de moyens.
(cf. Kant)
Et accessoirement c'est une
collection,
dans un journal pratique (qui existe depuis très longtemps),
et
que ma grand'mère avait en ouvrages reliés de
cuir sur
des étagères. Respect.
Honnêteté
devrait
pouvoir rimer avec exactitude (sans vouloir jouer les
prophètes...) L'approximation est un fléau aussi
bien (¿?) individuel que national.
Pour s'affranchir du manichéisme réducteur, il ne
suffit
pas de faire la somme des 2 partis : il convient de trouver la
3ème, puis la 4ème (etc.) voies ... D'être
imaginatif.
“
System D pas D' ! ”
DECULTURATION
RAMPANTE
INCULTURATION
GALOPANTE
Cela
fait longtemps que
la sagesse populaire affirme que "l'inaction est mère de
tous
les vices" ... Pourtant le système actuel
régissant la
société ne fait qu'encourager les riches
(spéculeurs amateurs ou spéculateurs
avérés), comme les pauvres
(chômeurs forcés) à ne rien
faire. C'est la classe moyenne qui en fait les frais.
C'est
un peu pour cela
que, mise à part la passion qui nous a toujours
animés,
nous avons opté pour une montée en puissance dans
le
travail, galvanisés par la technologie. Et aussi parce que
nous
étions pris dans un engrenage ludique ; un confort
ergonomique
apparent ; et une application immédiate de nos recherches
esthétiques (même les "brouillons" trouvaient un
usage,
par principe ...)
ALEA
JACTA EST
N'oublions
pas que le meilleur moyen de ne pas subir les crimes (terme entendu en
terme juridique, sans forcément mort d'homme) c'est qu'ils
n'aient pas lieu.
Le fait de mettre quelques individus en cage (NB : trop, par
rapport aux nombres décents de "places" disponibles)
n'empêchera jamais d'autres
décérébrés de nuir.
Un "permis" de conduire, c'est comme un diplome, une licence
plutôt ... ("license to kill ?") Cela va
au-delà des
affects.
Le drame des familles victimes d'accidents de la route (avec
des coupables, cumulant les torts, et pourtant ne purgeant que peu de
longues peines de prison)
pose bien d'autres questions que le jeu du gendarme et du voleur (de
vie, en l'occurrence) : celles de l'oisiveté
forcée des
jeunes, du loisir chaotique aculturel,
de
l'hégémonie
(symbolique) de l'automobile dans notre organisation
sociétale,
celle de la réinsertion etc.
Impuissance civique, morale, spirituelle, des édiles ...
Fréquente incompétence
tolérée.
"édile
(du latin aedilis) n.m. : Terme désignant en droit romain le
magistrat chargé de l'inspection des édifices,
des jeux
et de l'approvisionnement de la ville. Aujourd'hui devenu synonyme de
maire et plus généralement d'élu
[local]."
Les élus ne sauraient-ils faire que des lois ? C'est
léger ... (Une loi ça n'est jamais qu'un mode
d'emploi
... Reste à (dé)finir l'engin ! ... Ou le service
?!)
Méditation
: Comment faire comprendre (ou même simplement
énoncé un point de vue
rééquilibrant
audible) le prix de la vie (en exercice, d'autant plus inestimable),
à l'heure ou l'enseignement ne semble validable que par ses
implications productivistes ? Au moment ou la déculturation
bat son plein ("entertainment" trivial occidental
mondialisé,
obscurantisme des fondamentlistes islamistes casseur de statues en
Afghanistan et ailleurs, autoritarisme chinois contre les moindres
signes d'identité culturelle tibétain,
paupérisation des dépositaires de la sagesse
africaine,
maquillage des traditions sud-américaines, oubli des
prolongations etc. etc.) ...
+
la perte de
mémoire (cf. CDisaster
) à l'ére du tout numérique ; et chaos
dévastateur induit par la seule obsession du "profit"
(Cf. le musée de Bagdad passé par "pertes et
profits")
N.B.
Pragmatisme —> La
conduite mono-obsessionnelle, ultra-dirigée par la seule
évaluation du profit, conduit invariablement à
la faillite
(par manquements aux critères
psychologiques, sociologiques
de
base, et par manque de poésie, d'émulation, de
synergie).
Ex:
Le "Trou de la Secu", mis en parallèle avec les dommages de
la
pollution, de l'inaction forcée etc. Le "P.I.B. par
habitant"
est une énorme imposture ! (Qui ne prend pas en compte l'indice de bien-être*... comme le BNB - bonheur national brut.)
*
En 1934, dans le tout premier rapport sur le revenu national
présenté au Congrès, l’économiste
Simon Kuznets soulignait que “le
bien-être d’un pays peut […] difficilement
être inféré de la mesure du revenu national”.
LA
PENSÉE PHILOSOPHIQUE : qui pourrait s'en passer ?
“ Ne
zappez pas ! ”
Mettons
nous
d'accord, à trop "serrer les écrous" on finit par
ne plus les ravoir ensuite ...
En décanté : l'idée c'est que,
tant que certains voudront que l'éducation reserve
à fabriquer des élites,
pendant que le peuple (et les jeunes en particulier) disposent d'un
service minimum (pour [futurs] "travailleurs"),
il y a risque (c-à-d plus de
probabilités de "désastre", moins de
réussite de "groupe" (rock ou pas, mais pourquoi
pas )...
Par
exemple, j'ai du mal
à trouver normal que les chinois de base (et les jeunes en
particulier) croient aujourd'hui qu'ils seront les premier à
aller sur la lune en 2010. C'est aussi dérangeant, que de se
dire que, les habitants de l'autre plus grand pays du monde croient
encore avoir affaibli Ben Laden en supprimant Saddam H. Un
même
malaise
Parce
que, dans le monde entier (et bizarrement peut être moins en
France qu'ailleurs) , on sait que Marx et
Freud ont été
digérés par Sartre et
Lacan. Il y a une suite (de + en + facile
à percevoir).
Ces derniers furent prolongés, par les avant-coureurs, ces
éclaireurs de la pensée, disons "humaniste" (Deleuze/Guattari
- qui sont aujourd'hui physiquement disparus, mais traduits partout).
Pendant que les pros essaient de digérer cette
ex-avant-garde, on vit, nous les spectateurs (pas
mal pris pour des cons-sidérés, du fait du
panurgisme qui nous conditionne, via l'essentiel des médias),
dans l'avant Kant ... (qui
affirmait que la transcendance offre les conditions du possible ...)
Un peu comme si on voulait faire de la musique en se
dispensant
de croire qu'il y a eu auparavant les Beatles (et les Stones, mais là,
faudrait vraiment faire preuve de mauvaise foi ...) et, sinon, en
pensant qu'il n'y aurait que ça à jouer
maintenant ... en
faisant l'impasse sur le Floyd ou Björk). Anyway ... "chacun
son
style !"
Nous
ne
papillonons pas tant que ça : le documentaire "Voyage en
Informatique" expliquait clairement que la cybernétique (et
la
culture internet - "What else ?" aujourd'hui ?)
devai(en)t
énormément aux "utopies" des freaks (autre"
héritage de 68", catalyseur même), et à
leurs
spontanéité sauvage (plus encore qu'à
la C.
Intelligence A. et ses travaux technologiques ou psycho-sociologiques)
(cf. le fameux
"are you experienced ?" etc. je ne vais
pas faire un dessin ... )
On
le sait ... Mais “ j'y pense, et puis
j'oublie ” ...
IMAGINONS - plutôt
que de nous endormir
(sur nos lauriers ? Ou dans le canapé ...)
EVEILLONS - plutôt
que de chercher à rouler dans la farine (en
engourdissant l'audience)
On
ne peut pas se dispenser de l'imprévu en matière
de
création. De l'inédit. De l'inouï.
Une
révolution (sans attendre "le Grand Soir" ; ou le
"Petit Matin" ...), ça commence toujours par un regard neuf
sur le monde !
Contrairement
à ce que l'on pourrait croire, (en
particulier quand on voit la gabegie et qu'on entend le ramdam, qui
accompagnent les élections dans nos pays
"démocratiques"),
le
renouveau n'est
pas une convergence des aspirations de "la masse" des individus, vers
quelques figures emblématiques
bénéficiaires des
suffrages ; mais davantage quand l'individu, quel qu'il soit, et
où qu'il soit, génère une aspiration
(une
" inspiration" ?) capable d'emporter, dans le même
souffle, une nuée de particuliers. Une foule consentante !
C'est
là tout le défi du créatif : toucher
l'universel. Friser la perfection,
n'est que le cadet de ses soucis (mais une pré-occupation,
tout
de même, plus commune dans ces professions artisanales, que
dans
toutes les autres). Les artistes sont les seuls à assumer
à 100% leur activité. Leur signature traduit un
pacte ...
avec la multitude. Contre le mensonge et l'hypocrisie.
Alors,
(si l'on tient tant que
ça à une révolution), relaissons les
poètes porter le bélier
* !
(Comme dans les civillisations passées, toutes
étayées, en profondeur, par des
créateurs/philosophes (et leurs femmes) ; jusqu'à
l'apogée de la société de consommation
superficielle (grosso-modo
: jusqu'à Coluche) ;
et l'explosion des fondamentalismes religieux, le pendant de la
technocratie matérialiste).
*
(bélier: Machine de guerre médiévale
servant
à enfoncer les portes blindées des
châteaux-forts)
Et la question n'est pas de savoir si c'est "bon" ou "pas bon", si
c'est "le meilleur" ou pire "l'inconnu", si c'est "bien vendu" ou
"confidentiel"
(d'ailleurs, qu'est-ce qui pourrait avoir plus de valeur que
ce qui est dit sur le ton de la confidence ?).
Non, le problème c'est : “ à
quoi ça sert ? ” (puisque les
techniques existent, et puisque les technologies s'imposent) ; et
“ comment s'en sert-on ? ”
Et qui, mieux que
l'artiste, pourra répondre à ces questions ?
CIBLES EMOUVANTES
Allez,
ne jouons pas les prophètes ... (¿
En mon pays? ... ou parmi les Citoyens du Monde !)
Cette
perception de la différence qualitative, depuis que Eve
& Adam ont croqué le fruit de l'Arbre de la
Connaissance (Du Bien et du Mal ® ), elle est comme qui dirait
"innée" ... En tout cas pour ceux qui sont des
bipèdes hominidès terrestres ...
A côté de ça, le Manichéisme
est une secte qui englobe les sectes (il fut un temps où les
manichéens étaient brûlés,
considérés comme des
"hérétiques" ).
C'est le degré 0 de la pensée que de raisonner en
binaire expéditif ° (on en a assez de
devoir choisir son identité entre "gauche ou droite", entre
"croyant ou non-croyant"; entre parmi les juifs, ou pas ; les
immigrés, ou les émigrés ; les jeunes,
les vieux ; les figuratifs, les abstraits, etc. etc.)
°
Ne pas confondre manichéisme et observation analytique :
l'engagement idéologique, voire spirituel, n'est pas
comparable avec l'élémentaire analyse
usuelle (thèse / antithèse /
synthèse). Rien à voir
avec la grossière prise de position souvent
revendiquée ; ni avec la psychanalyse, intimement
opérée ...
En l'occurrence, il ne s'agit
plus de juger, mais de survivre correctement ...
Entre "le bien et le mal", il y a le présent impermanent ...
(il y a le devenir, mathématique ; le passé,
validé pour la sagesse etc.)
"croyants / non-croyants"
?
Croyez-vous ?
N.B.
/ Quiconque prétend avoir la conviction
de la non-existence de Dieu (appelons ainsi la divinité),
s'affiche donc comme "croyants" (il a la
croyance, tout aussi véhémente que celle des
pratiquants prosélytes d'une religion, que Dieu n'existe pas
jusqu'à preuve du contraire ...)
Les religions païennes de l'ancien temps, institutionnelles le
plus souvent, ne réclamaient pas "la foi", les
païens n'étaient donc pas véritablement
"croyants", mais beaucoup se firent "craignants" (Dieu et les pouvoirs
afférents)...
retour
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La Révolution, ce sera le jour
ou presque tout le
monde se rendra compte que le 19ème, et même le
20ème siècle sont terminés !
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