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Ce matériel
rudimentaire bien qu'avant-gardiste (Amiga et périphériques), permit
au Collectif de réaliser une quarantaine de spots pour la télévision par an, pendant une dizaine d'années . Au prix de contorsions connectiques
hallucinantes, afin d'être conforme à ces fameux critères
de "broadcasting" ...
Dans les premiers temps, les
cameramen de FR3 venaient filmer l'écran de l'ordinateur ! Ils
devaient le faire car il n'existait pas de câble en régie
... (pourtant facilement disponible sur nos ordinateurs - ce qui n'est
plus le cas aujourd'hui - , le standard "peritel" n'a jamais
été à usage professionnel ...) ; ensuite un
"genlock", importé de Normandie ;-), permit de rentrer le signal
vidéo directement dans le TBC
de la station [en RVB ou en composite Hi8], pour le "gonfler" en le
recopiant ensuite sur des cassettes Betacam, analogiques. P.A..D.
C'est en suivant nos conseils que la régie s'équipa un an
ou deux après du même appareil (un poil plus petit, compte
tenu de l'usage réduit) ce qui fait qu'après quelques
mois il suffisait d'arriver à la station avec une cassette dans
la poche pour que tout soit diffuser dans l'heure :-)
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Dès lors il s'agissait
de décliner les recherches picturales et soniques de notre laboratoire,
à l'usage d'une information grand-public, essentiellement consumériste,
au sens large (santé, logement, transports etc.) tout en restant ludique.
Et non plus seulement "divertissant", par conséquent, de
par sa fonction de reverbération des préoccupations concrètes, sur le terrain - Et pour divertir de quoi, d'ailleurs ? C'est bien là LA problématique : Détourner
l'attention, ou faire tout son possible pour la capter, voire même la
vendre ?). Notre objectif ambitieux : informer, sans dissiper. C'est-à-dire sans disperser la considération, sans chasser
l'intérêt, sans ne titiller que la curiosité invariablement, ou ne flatter
que l'émotionnel, en escalade (du pathos, par la face nord)
Une
exigence empruntée au monde de la création artistique,
où la superficialité ne se suffit pas à
elle-même (sinon c'est de la "décoration") et où
"la meilleure oeuvre sera toujours la suivante" ...
(Cela dans un cloaque
spéculatif, des marécages où la "faune" est exclusivement journalistique - cf. études des conjectures diverses et variées, publiques et privées -
et la "flore" rattachée plutôt sportive - cf. “ les
paris sont ouverts ! ”
- Car on sait bien qu'usuellement "la page culturelle" ressemble plus
à un signet (un marque-pages) qu'à une véritable
impression, par son désavantage qui frise le handicap ...
C'est dans ce champ expérimental, vraisemblablement en
perpétuelle jachère, que nous avons pu mêler
l'utile à l'agréable, le traditionnel au
révolutionnaire, l'art et l'information. En pensant que ceci
était tout bonnement la marche normale dans l'audiovisuel,
(jusqu'au jour où ... le cheval cessa de courir, faute de
cavalier.)
Ainsi, pour nous, cette décennie emblématique fut surtout la découverte d'un
jardinage dubitatif ... où les compétences et les bonnes volontés
individuelles (y compris parmi les journalistes, sportifs essentiellement) sont drastiquement encadrées par une centralisation un rien décourageante,
mais propice à de bonnes surprises parfois. Tout cela se déroulant dans une nuée
de "communiquants" (attachés de presse etc.)
qui se suffirait à elle-même, tant elle a gagné en
complexité, et dépend de sa promiscuité. (Si
"l'actualité" ne donnait sa pitance à foison, ce
système tournerait facilement en ronds sans même s'en
apercevoir ...)
Hégémonie des
apparences. Hiérachie des occurences.
Composer avec l'approximation généralisée ; tout en dissimulant
une rigueur labo-rieuse. (cf. "Un bon montage c'est un montage qui ne
se voit pas" : Apprendre à apprécier le bénéfice
de l'humilité. Expérimenter la concision, sans se perdre dans la
sémantique, mais sans perdre la raison, première ...:-)
La
motivation devant se voir rassérénée de semaine en
semaine, on opta pour une démultiplication des techniques et des
genres, plutôt que de se plier à l'exigence d'une charte
graphique et typographique, (dans un "modèle type", sur un fond
standard, un module comme un plat congelé qu'il suffirait de
réchauffer pour n'y incorporer à la dernière
minute que quelques ingrédients plus frais).
Ainsi, non pas le choix de la facilité, routinière, mais une solide garantie contre l'ennui
(qui est le pire ennemi à la télévision ... cela
même pour les concepteurs des émissions, toujours sur la
corde raide : où il ne fait pas bon s'endormir de toute
façon ! C'est la différence entre funambulisme et
somnambulisme ... :-o
Un résultat disproportioné entre les moyens investis et
des résultats financiers (quoique pas au point d'avoir à
se plaindre plus que de raison : c'est surtout le non suivi dans la
logique, des diffuseurs comme des constructeurs, qui invalide ce type
de productivité débridée).
Seul
le générique restait identique (et encore ! Il y avait
des surprises, avec les 4 ou 5 que nous fumes amenés à
utiliser (dont 2 entièrement fait maison - dans un contexte
national qui vaudrait d'être raconté, une autre fois ...)... Jusqu'à sont absence pure et simple, exceptionnelement : comme pour simuler une émission pirate {de revendication impromptue}
ou pour se distinguer ouvertement de l'environnement publicitaire,
comme de celui des bandes-annonces ("autopromotion") ; avec, souvent,
des variations dans la musique,
en fonction de l'humeur à expliciter, puisées dans un
habillage sonore ultra-sophistiqué conçu sur mesures - c'est le cas de le dire !).
Pour faire deux parallèles avec des initiateurs :
Un peu comme
le Centre de Recherche de l'ORTF dirigé par Pierre Schaeffer (son analogique et image argentique ou pré-vidéo) va
susciter dans les année 60 la programmation des Shadocks, nous avons essayé dans les 90's d'animer l'image
vidéo, de fond en comble. (Ex : quand les "volets" de transitions comptent davantage que les bancs-titres intercalés). Et de
manipuler le son autrement (Ex: variations de vitesse permettant à la même
présentatrice (météo, pour l'anecdote :-) , débauchée) de faire les voix de deux personnages d'un même dessin animé.)
Humblement,
à notre échelle, mais dans le même sillage, nous
avons tenté de "juguler le scientisme" pour privilégier
la créativité. :-) Voire même la ludicité
rebelle. :-))
L'autre phare en la matière restant Jean-Christophe
Averty (un "maître", qui a travaillé avec Cocteau,
Picasso et bien d'autres : tous les grands noms du Jazz, et de la chanson française,
de Colette Renard à Julien Clerc en passant par Gérard Manset etc.
Le seul français, pendant des années, à vendre ses programmes
à l'étranger. N'en déplaise aux gérants rationalistes
de "l'audience" ...
Un géant, précurseur, un esthète, (modeste, comme
il se doit) : qui est aussi connu pour ses émissions de radio,
un sacerdoce des années durant, strictement au service de la
passion pour la musique, partagée entre lui (et son" zozotement"
familier, avec son phrasé au débit olympique) et les
auditeurs friands de 78 tours, un concept interactif avant l'heure, et
pour son fameux gimmick "à vos cassettes !")
De sorte que, nous avons participé à la réalisation
en 1987 (!) de " Forum-Info "
(prolongement immédiat de l'authentique préhistoire de l'infographie dans le service publique ! Cf. le Damien,
"palette graphique" mise au point à Amiens à partir d'une
carte mère de chez Apple, par des techniciens pionniers de la
station, mais guère pratiquée par des graphistes : en
fait utilisée essentiellement pour la météo)
Puis des " Bloc-Notes " vers 91 ; et finalement,
conçus et bricolés à 100% (tout en bénéficiant
des "art-tifices" en régie, le plus souvent négligés par les rédactions) tous les " Décodages " quasiment chaque
semaine - 3mn pour 2 diffusions hebdomadaires, (le mardi midi, et en pré-prime time le samedi,
juste après "Fa, Si, La ...chanter" pendant une période,
lorsque le générique de fin de cette émission
correspondait à la montée en puissance de
l'adrénaline en ce qui nous concernait ; et celui de
début du JT, le signal que l'on pouvait rentrer at home, le
devoir accompli ...;-)) - cela jusqu'en 1997.
(Dix ans : soit environ 300 spots, avec plus ou moins de bonheur, de
réussite par rapport à la feuille de route)
Musique originale : Illustration sonore par une
douzaine de variations sur un même thème (“Pom pom Sommation”)
allant de l'emphatique fanfare (façon Sgt Pepper), à la ligne de basse dépouillée (mais slappée avec swing),
en passant par le piano boogie débridé (à 6 mains !), et le dub concentré,
ou la flûte aérienne.
(Un festival, je vous dis !)
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Une déclinaison qui nous a valu autant de courrier que les sujets d'émissions à proprement parlé ;-)
(- feed-back négatif le plus souvent, bien sûr ! [A-t-on
déjà vu un téléspectateur prendre sa plume
pour féliciter ceux qui sont à l'autre bout du robinet ?]
:-D Mais pas toujours : parfois simplement
perfectionnistes ...)
A nos yeux le summum de la reconnaissance,
pour ce travail, fut en surprenant l'un des responsables de la station dire, dans
son bureau, au moment du lancement du générique : “ A
chaque fois que j'entends les premières notes, j'ai le poil qui se hérisse ” (ce qui, dans son optique conservatrice, son incompréhension largement
prouvée, pourrait se traduire par "j'ai les dents qui grincent" et non pas "ça déchire un max !" ;-)
Autre confidence : Un test de reconnaissance,
global, fut parfois de se placer discrétement (?) devant le rayon téléviseur
d'une grande surface (en ayant réglé tous les postes de TV cacophoniques
sur "la bonne chaîne"), et de guetter les réactions des
pousseurs et pousseuses de caddies qui passaient par là (non pas un
"public captif", mais des téléspectateurs libres, sans
la moindre intention de regarder, mais sans autre distraction ... donc sans aucun
a priori).
Une gratification pour l'ego,
les premières fois ; puis prise de conscience d'un
sévère challenge en perspective (systématiquement
relatif à la mise en relief du fond à exprimer,
respectivement, dans chaque lucarne, dans chaque foyer) ; ainsi qu'un
froid baromètre (plutôt objectif quant à la forme)
sur les capacités de concentration du tout-venant, et sur nos
aptitudes à garder l'attention captée, sans trop user de
vieilles ficelles. (En aucun cas, en la circonstance, on ne peut
"fidéliser" l'audience ... puisqu'il n'y a ni vedette, ni
intrigue, ni même sujet de prédilection ...)
Comment être suffisamment distrayant,
pour que, durant 3 longues minutes audio-visuelles (NB. la seconde, en pareil cas, vaut la demi-heure
d'un fonctionnaire, ou la journée de l'un de ses employeurs ;-)
ou un bon quart d'heure d'un réparateur d'electronique ... NBB.
"gag !"), le chaland n'ait pas la tête ailleurs
?
Et qu'il soit avisé, autant que faire se peut, d'un détail
concernant sa vie de citoyen ... (en l'occurrence, son état de
santé, l'équipement de son logement, ses relations avec
les instances, ses déplacements, etc. , pour les choix que nous
traitions, plus souvent que son "pouvoir d'achat" [irrémédiable
(!)], ou que ses relations avec la banque [insolubles la plupart du temps,
sauf en cas de vraiment gros "surendettement", plus fréquent
qu'on ne le croit]... .)
C'est
ainsi que, pour prendre 2 exemples graphiques, nous
avons combattu l'instauration prévue des chèques payants,
en présentant un pamphlet, comme tagué sans générique
: on aurait cru une émission "pirate" ;-) militante.
Effet garanti.
Ou, autre exemple d'animatique, nous avons mis en garde contre le
surendettement en montrant plein de 0 suivrent le 1, sur un chèque,
et encore des 0, envahissant l'intégralité du chèque,
puis tout l'écran, pour en faire comme un aquarium rouge sang
qui se remplissait ... (sans qu'on le ne voit la main ou le stylo).
The
Last Cut
En 1997, le dernier spot est passé une
bonne quinzaine de fois, pendant environ 2 mois (record absolu, puisque
le contrat prévoyait 2 x 3 mn)
... /... {explication}
Parallèlement Rimage produisit un show (1h
de vidéo-art en roue libre) diffusé par une installation (un "mur d'écrans"° installée
dans un hall donnant sur la rue, aménagé avec des chaises en
fer très bruyantes :-/ ), à l'occasion du bicentenaire de la
Révolution Française. Un spectacle intitulé :
“ La Révolution,
ça n'est pas seulement tourner en rond ... ”
musique : Chaud Devant (et l'écurie
Fairline) + extraits de ("The Individualism of") Gil Evans
(En 1989 donc). Un condensé de rotations,
cybertronic à souhait. Soufi comme un derviche ... Une sorte de manifeste
hédoniste, sous-jacent, la giration étant sensée amener
l'ivresse après la volupté.
Comme on le voit, un propos en pleine cohérence avec
notre récente découverte de l'informatique insurrectionnelle ...
° Alors
que "mur d'images"™ était déposé , nous
avons failli avoir quelques tracas avec le loueur des
téléviseurs ...
S'en suivi un
documentaire commémoratif, à l'intention des
médiathèques, portant surtout sur la seconde partie de la
vie d'Arthur Rimbaud :
“ Arthur-le-Fulgur' ” (en 1991; avec le soutien du Ministère de la Culture) .
Musique : Félix Goudart ( "Bivouac",
"Sur la route de Celluloïd", "Dune, pierre, deux coups" etc.) /
Julian "Cannonball" Adderley (“Something
Else”, "Dancing In The Dark", "Alison's Uncle" - featuring
Miles Davis)
Une mise en perspective inédite,
permettant un éclairage nouveau sur ce poète finalement assez méconnu
en tant qu'individu.
Ainsi que quelques échantillons des travaux d'écriture fournis dans
la vie passée du baroudeur (3 ou 4 poèmes mis en musique et en images).
Le plus réussi réside sans doute dans la trouvaille de cet habile
point d'équilibre entre hagiographie déclamatoire, à la surenchère
théatralisée, et baclage spontané, par trop outrageux de
distanciation.
- Ce travail fut en partie conçu avec l'aide
d'un logiciel artisanal, développé pour la circonstance : ARThur,
qui permettait une prouesse technologique inédite, avec une interface sonore,
(l'ensemble étant qualifiée de "création
artistisque" en soi, par un des distributeurs déclinant l'offre
de mise sur le marché de "l'oeuvre" dans les circuits
traditionnels ...) celle de transformer
n'importe quel texte en image (l'ordinateur permettant d'obtenir des images,
abstraites, souvent géométriques, colorisées en partant de
la "routine" de conversion que constitue le poème Voyelles : "A noir, E blanc, I rouge," etc.)
—> " Le premier logiciel burotico-graphique !", parfaitement inutile,
multimédia à souhait, et promu comme tel. Pour l'amour de l'Art.
Puis nous avons fourni, avec
MEGAZONE Productions, la série d'une dizaine d'épisodes de
5mn intra-muros (+ 4 mn grosso modo, de génériques de début, et de
fin ... avec dédicaces, mondiales ; et mises à l'index, précises
!). Une complainte surréaliste, dont le héros était Raymond
Tintamarre (qui jouait également du piano sur la B.O ; et qui portait un T-Shirt à son effigie, frondeur.)
L'évocation, à chaud, d'un agriculteur,
dont on devinait que le projet d'élevage de chevaux avait été rejeté par les banques ... Ce qu'on ne disait pas, [préférant
une déclinaison poétique à l'humour doux-amèr, un arte-fact plutôt
qu'un reportage déploratoire, opportuniste, et stérile au bout du compte], c'est que,
suite à un accident professionnel, son frère (associé dans
l'exploitation) était contraint de se recycler ; et que par conséquent,
la propriété familiale allait devenir accessible à un bon
prix, car ce refus équivalait à une expulsion. Comme on dit : "Le malheur des uns" Etc ...)
Comme cela est arrivé quelques fois,
le tournage vidéo constitua, par lui-même, une (modeste) thérapie ; ainsi qu'un tremplin psychologique afin de mieux rebondir. (En tout cas pour
l'acteur/musicien/inspirateur, puisque le réalisateur, quant à lui,
en était à son apogée professionnelle,
jonglant avec la quintescence des technologies, et vainqueur dans tous ses combats
artistiques (...) Il faut bien le dire ... Il faut le dire bien ...) :-o
La prouesse en la
circonstance est principalement d'avoir exploité la vidéo
pour ce qu'elle est : une captation rapide, avec une équipe
légère, et une
disponibilité imparable. Un moyen de magnifier l'insignifiant.
De transcender l'absurde en plongeant dans l'essentielle
immédiateté. De s'affranchir de la lourdeur
institutionnelle, aussi. (cf. "Les caméras de Big Brother se sont retournées sur leur instigateur").
“ Sales Histoires : Raymond en a marre ! ” (1998)
Musique de “ Sublime Transport
& sa Fanfare Équestre ”
+
Avec l'émouvante participation de Raymond au piano
(séquence-émotion, reprise en
musique de fond au cours des épisodes : le comédien,
seul, dans la grande maison familiale de laquelle lui et son
frère handicapé venaient d'être expulsés, et
où il n'y avait plus que ce piano, aux résonnances incroyables dans le local vide.
Portes et fenêtres ouvertes sur un jardin primesautier.
Improvisation "on top on the world". Instant unique (de chez unique).
Le réalisateur avait apporté une guitare. Il en a
joué. Le duo est à pleurer ... Mais ailleurs ... Dans une
voiture, peut-être ...)
L'humour (noir) est "la politesse du désespoir" comme l'affirmait Achille Chavée, (repris par Gainsbourg, entre autres désespérés, qui ne sont pas tristes !)
Mais, tout drolatique qu'il puisse se présenter, le
désespoir a ceci d'affligeant, qu'il s'accommode durablement de
l'absence d'enthousiasme, jusqu'à la perte du goût de
l'utopie ... Reste l'ultime recours au grotesque. Comme le
Dadaïsme d'après guerre !
*
... Et la légèreté, en art, c'est la moindre des choses !
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* “ Le Serin muet was performed at the first Dada soirée in February 1920.”
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"Power to the People !" (J. Lennon)
"Give the power to people" (Patti Smith)
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Ensuite les applications vidéos furent
concentrées dans la réalisation du CD-Rom (NB/ c'est ainsi qu'on appelait au 20ème siècle les DVD qui n'étaient que des CD interactifs avec des images) " ØUTWARE "
(Avant la mise en ligne du site éponyme : le premier site dédié aux "réfractaires de l'informatique" institutionnelle ... (Nous
avons toujours eu un faible pour les "causes perdues" [d'avance ?] ...
Et ce blog avant l'heure (N.B. avec la devise : “ Avant l'art, c'est
plus l'art, et après l'art, ça n'est plus l'art ” (© Pr Fox) inscrite en lettres de feu)
a toujours été l'un des endroits les plus déserts de la Toile
... ;-) Un record, quelque part ...
L'une des ambitions
affichées fut de militer contre l'impuissance de la météorologie à agir sur les perturbations climatiques. (Un sujet aujourd'hui
plus chaud que jamais !)
Action initiée dans METEO-CONTROL (surtout prisé pour ses
économiseurs d'écran, et ses "papiers peints" ... Mais
sans incidence notable à ce jour, comme vous avez pu le
constater !) :-/
Musique : Sub. Trans. ("Tombé[s]
des Nues" - "Déterminé[e]") ; Gil Evans & Miles Davis(standards live) ; Charles Mingus ("Better
Get Hit In Yo' Soul" etc.) ; Nilsson Torsten ("Lamento" by Mona Jusrud, Bjørn Kåre Moe) ; King Crimson ("Starless" sur Red, remixé) ; Eddy Mitchell ("Seul est [l']indompté" Remix) ; Georgette Plana ("Riquita") ; Nina Simone ("Sugar In My Bowl" remasterisé) etc.
(Que des thèmes à tomber par terre, remontés pour l'occasion
/ remixés à l'occasion !)
fig. 1 - l'interface du CD-rom -
BILAN
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