|
|||||
|
|||||
|
|
||||
« Le simple fait de parler est une utopie, quand on se sait étranger (une utopie réalisée, saisie à bras le corps !) » (Fox-le-nomade) |
|||||
|
|||||
Les Éditions doivent leur nom au premier local °de répétition de son fondateur. (° voir anecdote, ci-contre) Ce nom évoque par ailleurs le traitement (brouillage = cryptage) que l'on faisait subir à la BBC pendant la Résistance ... (Cf. Pierre Dac) Également
cela fait allusion, dans sa prédilection pour le papier imprimé, par
rapport aux supports numériques, à la législation française qui
interdit (interdisait ?) tout cryptage dans les
téléchargements, modus vivendi exclusivement réservé à l'Armée. (Même
le MP3 fut interdit initialement ...) Aussi parce que ce patronyme "sonne bien" ... (« comme un début de "cri", suivi d'une préparation de crachat, mais résolu par un ravalement plus serein, confiant dans "l'aide" d'une structure responsable et saine de corps et d'esprit ... ;-) Telle serait notre devise, héraldique ... » Ainsi parlait le Redac'Chef.)
|
La crypte d'une grande église lyonnaise, obligeamment prêtée par un curé, sosie de Sartre, un jour où, par désœuvrement, les lycéens appuyèrent sur le bouton de son interphone, sans savoir ce que c'était (qu'un interphone - nous sommes dans les seventies ... ) ni qui habitait là. Une voix sortit du métal de la porte vitrée. Pris de court, le "fondateur" ne se démonta pas, et exposa son obsession du moment : "jouer de la musique". Pour se voir entendre : « Entendu, montez, je vous ouvre ... » La porte, comme par miracle s'entrouvrit (mais ça, ils connaissaient, les portes automatiques). Ils repartirent avec une grosse clef, et comme une ébauche de mission en leur for intérieur ... Après une telle mansuétude, gratuite,
(sans la moindre exhortation morale ou spirituelle), la vie de ces
jeunes débauchés (enfin, jamais embauchés, pour être exact)
allait basculer : le
trio Crypt installa sa batterie Sonor, la basse et l'ampli (Vox,
les deux), ramenés par l'autre instigateur, de
Porto Bello en Angleterre, le poste de radio à lampes servant d'ampli
au guitariste, ainsi que tout un matériel de bidouilles électroniques
récupérés aux puces, ou au stock américain, (casques d'aviateur devenus
microphones, "mini K7" en courts-circuits figurant un synthétiseur de
chants d'oiseaux etc.) (Par la suite une troupe de théâtre / danse partagea le local, à d'autres heures, ce qui valut à la crypte d'être meublée en son centre d'une grande sculpture métallique à facettes, aux reflets cuivrées, soudée avec affection, telle un monolithe au silence impénétrable, qui servit une paire d'années de décor à leurs sublimes transports. Décor qui leur donna l'impression d'accéder immédiatement à un semblant de professionnalisme ...) |
||||
« Paradoxe : L'inconsidérable conduit inévitablement à la sidération ! (Et réciproquement, bien entendu.) » |
|
||||
|