SIGNE DES TEMPS ...
"Moritori te salutant" : au commencement les "reporters" étaient quasiment des empereurs, des nobles, des sages ... ou des troubadours. L'exercice se democratisa progressivement, en passant entre les mains de moines copistes. Jusqu'à ce que les commentateurs descendent dans l'arène à leur tour ...
Le quotidien allait se trouver décrit dorénavant avec une précision d'évangeliste. D'ailleurs on peut se demander si cette profession ne serait pas le regroupement de nostalgiques qui voudraient que chaque jour soit une Épiphanie !
Mais, par définition, la presse ne suscite pas l'enthousiasme : elle rend compte de la liesse, éventuellement, si la politique lui en laisse le temps !
Dorénavrant ... C'est comme ça qu'il s'est établi une sorte de concurrence entre les artistes, et les journalistes, qui détiennent les clefs du fonctionnement des médias. (À la différence que quand les premiers en sont plutôt les cuisiniers, avec leurs recettes, les seconds en sont très certainement les geôliers, avec leurs clefs ! ;-) Surtout depuis qu'ils ont mis de côté leur créativité, pour se transformer en badauds.
(Il est loin le temps des François Challais etc. Lui qui appliqua ses méthodes de reportage éprouvées en Indochine, pour faire du festival de Cannes ce qu'il est devenu : le centre du monde une fois par an ! Cela grâce à son charisme d'auteur, qui poussait les stars à craquer le vernis, et à une grande rigueur, empreinte de militantisme culturel).
La seule chose qui intéresse les politiciens, quant à eux, c'est qu'il s'agit de "médias" : peu importe le contenant, ils n'ont de vue que sur le contenu de ce trait d'union entre l'élite et le peuple. Un médium n'est qu'un arrosoir, à leurs yeux ...
“4ème POUVOIR & Cie”
- What else ? |
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Le 26/07/2008 à 16h31 |
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Si
l'on veut s'affranchir de l'aliénation, il est
peut-être nécessaire de se pencher de temps en
temps vers ceux qui s'occupent précisément
d'alimenter notre conscience, et parmi eux, les "reporters" sont
omniprésents, dans ce gavage plus ou moins consenti ... qui
supplante ce que l'on appellait naguère la
“ communication ”. Oui, mettons dans le collimateur, à leur tour, ceux-là dont c'est la profession de foi, que de ne pas en avoir ... |
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« Il ne suffit pas d'être heureux ; il faut encore que les autres ne le soient pas » (Jules Renard)
— LES SCRIBES — Recadrage : Le paysage défile, par le déflecteur, mais le cadre reste le même. On
a raison d'aller au delà de la de là
lalala ... [cf. The passenger - Iggy Pop]
post-réaction
épidermique ; et souligner l'aspect crucial de cette
profession, toute
entière arc-boutée sur sa quête de
vérité, afin de partager. Mais il faut aussi reconnaître que les travers évoqués par certains existent : les artistes ne sont parfois que des faire-valoir, pour les vedettes du PAF (audio surtout) ; tout comme avec les DJ qui cachetonnent parfois au delà du raisonnable en ne considérant la musique que comme un matériaux exploitable. Et puis, c'est une profession au carrefour des influences, facilement manipulée et manipulatrice (les commentateurs seront d'autant plus facilement instrumentalisés, tant qu'ils nieront cet aspect de leur activité, et n'assumeront pas leur subjectivité). L'autre reproche que j'ai coutume de leur faire, c'est leur manque d'empathie : les journaux audiovisuels, vus ou entendus par un extraterrestre, pas encore habitué à l'inertie formelle qui perdure d'heure en heure depuis des décennies, serait sidéré par ce ton badin pour décrire le glauque !
Il conviendrait de prendre en compte le fond ET la forme ! (le fond c'est déja le cas : tout est décortiqué par les instances, et l'auditoire ; mais pour la forme tout reste à faire, ou presque !) Parce qu'il faut en finir avec cette idée reçue que les journalistes (et les politiciens) ne feraient pas parties du peuple, qu'ils vivraient dans un autre monde, en témoins plus ou moins actifs, (et dispensés d'une partie des impôts ; ce qui est hautement symbolique : ils seraient "out"... de l'apocalypse !). Quand ça les
arrange, ils se voient
"élite" ; et puis le reste du temps ... être
"comme tout le monde" Toujours niveler ... Médiacratie = médiocratie ?
Et puis ça
serait bien de leur apprendre aussi, pendant qu'on y est, dans les
écoles ou ailleurs, le sens de la responsabilité
(pour qu'ils se
rendent compte des éventuelles conséquences de
leurs interventions, sur
la population ... Ex: Donner la recette de l'Anthrax, c'est
ballot ! etc. Il n'est
de pire gourou ( = "moniteur de conscience"), que celui qui dissimule
sa fonction, allusive, dans les replis de
l'éphémère ... Un bon
directeur sait assumer ses responsabilités,
passées et futures, tout en oeuvrant (et
c'est rien de le dire ...)
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"Patrick : - “ Comment doit-on raconter l’horreur et l’ignoble ? Sur quel ton ? Le doit-on, seulement ? ” Quand Prince lit le journal, cela donne ça ! De la distinction, et "de la tripe" ! ... Dans le même souffle, dans la même interjection ! Mais en fait, je crois surtout que ... ce n'est pas la peine de faire de la peine ... (Parce que, en admetttant que l'audience ne s'interesse qu'aux trains qui n'arrivent pas (à l'heure) ... il y a la manière. Si les journalistes rechignent à faire de l'art (à slamer, même par écrit ) ils n'ont qu'à déléguer à ceux qui pratiquent ; à défaut de couvrir la création artistique - j'ai bien dit artistique, pas "haute_couture", ou "gastronomie", ou "loisirs" ...) À
partir de cette interrogation, le polard a apporté au 20e
siècle une nouvelle façon d'écrire (et
si c'est devenu un peu "cliché", c'est parce que cela a
marqué [c'est le cas de le dire], et
qu'on est maintenant dans le clonage (qui satisfait les producteurs,
surtout depuis que la télé s'en ait
emparé). “ Le
journaliste était fait pour occuper une position
intermédiaire dans la société.
Comparable, en fait, à celle du dramaturge à
l’époque Elisabéthaine. Au contact des
puissants le jour, [...]” Résumons : Androïde instrumentalisé le jour, et ectoplasme proto-créature la nuit ? Dur métier ! les 2x8, à lui tout seul ... (mais "y'a pas de sot métier", encore faut-il se poser quelques questions, sans doute, et pas seulement à l'échelle individuelle !) Ce "4ème pouvoir" est le moins sujet
à (l'auto)critique qui soit, c'est pas très
normal. Surtout que ça fait un moment que ça
dure.
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— ECTOPLASMIE — Autrefois les medium faisaient tourner les tables, pour faire parler les absents ; maintenant ils se contentent d'appuyer sur un bouton, ou de cliquer ! l vaut
mieux le faire sciemment, franchement, de "changer la face du monde"
(re-présenter, c'est traduire à sa
façon) que de le faire par mensonge ou hypocrisie, par
manipulation douteuse.
Dans la pratique : |
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Le principe fondateur du slam c'est justement que tout le monde peut pratiquer la poésie, et la « confronter » à un public, (éclairé et pratiquant, restreint mais constant,) dans des bistrots ou des squats ... C'est précisément la démarche inverse que celle qui voudrait faire des gens, un public passif. Des « masses » , en lieu et place des individus .. Mais je
suis à la fois amusé et circonspect, quand je
vois comment les médias tentent de nous refaire le vieux
plan sélectif qui les arrange (avec « l'arbre qui
cache la forêt » et qui étouffe tout
alentour). C-à-d de fabriquer une superstar dans un domaine
jusque là incontrôlé par le show-biz
(sur le même modèle que les partis politiques qui
fabriquent un super-porte-parole formaté à partir
de « la base ») . (Le “ duel ” ultime *, comme on a vu entre Beatles et Rolling Stones (mais il y avait les Kinks aussi , pour luire !) ; puis entre Bowie et Lou Reed (mais le vrai rocker c'était Iggy, on le sait maintenant) ; ailleurs, entre Bob Marley et Peter Tosh (mais, dans les Wailers, il y avait Bunny, aussi ! Le plus sage ...puisque le survivant) ; entre M.Jackson et Prince ; entre Sarko et Sego ... (mais je m'égare là !) * c'est ironique (les slameurs ne vont pas aux J.O. De toute façon, je connais un outsider qui les coiffe au poteau tous les 2 !)
Quand
je parlais de
"connivence" je ne faisais pas allusion à quelques
magouilles, on s'en
doute. J'évoquais plutôt cette
solidarité (volontaire ou pas) qui relie
ceux qui évoluent dans les mêmes parages ... La majorité (pour ne pas dire l'essentiel) de la communication, phagocytée de + en + par la politique, n'existe qu'en se (re)posant comme adverse. Et les protagonistes seraient bien embêtés, s 'ils n'avaient plus d'objet bien cerné pour leur hostilité (pour se reposer sur quelque chose, tout en s'étayant sur son prétendu contraire). Un jour on évoquera cette puissante solidarité, qui lie ceux qui marchent sur la même planète ... On se comprend mieux quand la critique est possible. On s'entend mieux ... Quand on se parle. Et il y aura un réel gros
problème dans ce pays quand l'autocensure
sera de rigueur, comme dans toute dictature bien installée.
Et si l'on
commence à injurier les journalistes qui ne pensent pas
comme nous, ça
n'est pas de bon augure ... Par exemple, des
Sine, il n'y en a qu'un ! (cf. dessiner dans Charlie Hebdo,
et puis être viré à 79 ans ... pour des
broutilles, par manque d'humour)
Remarque, ce qui compte, c'est la trace "au regard de l'histoire" ... comme on dit.
Bref, on sait que je ne suis pas un casseur de slam (même si, parallèlement, je pourrais être classé Bluesbreaker ... ) J'ai même été un des premiers (avec Baffie etc.) à tenter de faire sortir cette mouvance de l'obscurité de l'univers, qui est infini, lui ... [...] (Faire reluire la poésie, c'est subvertir le prosaïsme ...)
Et si,
devant les medias, on dit qu'on n'a jamais lu de poésie
"classique", c'est faire une entorse à la
solidarité dialectique des poètes ...
Question pratique : il faut penser aussi à l'identification des auditeurs/lecteurs avec leurs "intermédiaires", et avec les témoins, (cette indifférence qui se généralise) ; mais aussi avec les sujets portraiturés (mauvais exemples la plupart du temps). Non ?
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PRÊTER DE L'ATTENTION (à taux réduit)
"De
la fréquentation assidue ne découle pas
nécessairement l’identification"
Et,
face à un archétype exemplaire, (j'aime mieux
cette qualification que pseudo-"puissant") il ne faut pas
être mijoré (... minoré) ; faut y aller
! Partager l'euphorie, quoi ! PS/ je parlais plutôt d'un "mandat d'arrêt", ou d'un "mandat d'amener" si on préfère ... Voilà ce que peut apporter un medium.
" Quant à la question de l’identification, elle très importante, tu as raison. Mais elle n’a pas lieu de se poser, à mon sens. Quelque soit la nature ou la personnalité de l’interlocuteur. "
Le contraire serait la négation même de la fonction de journaliste qui consiste à rapporter des faits et à leur donner du sens, un sens le moins éloigné possible de la vérité. Naturellement, tout le problème, toutes les scories, toutes les divergences, proviennent de la définition même de la vérité. Mais, là, nous sommes déjà sur un autre terrain, celui de la philosophie. Or le journalisme n’est pas seulement une réflexion, c’est aussi une pratique. C’est de la rencontre des deux que les problèmes surgissent"
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une autre musique d'accompagnement de cette page possible : Les Friends ("Ça c'est toi !") | |||
— DESOLATION — Chat, Pipe-Line, et Alias. Plus un raton-laveur (Rocky Rocoon)
"le chat n'étale pas le fruit de sa chasse, il l'offre à son ou ses maître(s)" Il faut être bien naïf, et guère perspicace, pour croire que le chat se reconnaît un ou des maître(s) ! (' vache, c'est dur de mettre un vrai pluriel à ce mot, pas vrai ? Surtout quand il ne s'agit plus d'apprentissage ... )
.../... Parce que, s'il perd son stylo (ou son clavier) qu'est-ce qu'il lui reste, au journaliste ? "Voir à l'oeuvre" ! Et c'est bien là qu'est le
problème. Je n'éprouve pas une grande fascination à la contemplation des tuyaux. (A l'inverse de ceux qui affirment qu'il convient de montrer tout "ce qu'on a dans le ventre" ...) Bien sûr, l'affect n'est pas une maladie
honteuse. Evidemment, on peut même considérer cela
comme un matériaux à travailler (en amateur ou en
pro).
Là où l'artiste (en herbe, ou pas) s'improvise une finitude, le journaliste (badgé, ou pas) compose avec l'approximation. L'artiste ne se voit jamais en train
d'opérer, autrement il tomberait de son fil. Il ne s'entend
pas, (autrement que par les retours) : il est occupé
à moduler. Avec plus ou moins de bonheur, mais jamais sans
sa conscience. Si non, c'est un hystérique, un
épileptique, peut être. (C'est un autre
service ... Prenez l'escalator.)
Dans ce cas, donner de l'information lui importera d'autant moins qu'il n'aura, pour ainsi dire, aucun jeton à placer sur l'échiquier ... [ Même si ce n'est pas faute d'avoir essayé : "qui peut le plus, peut le moins". Le génie de Dali n'exclut pas la promotion d'un chocolat que l'on aura préalablement garni de grains de riz soufflés. Non pas pour rien (Dali est cher). Mais dans une surréalité parfaitement inutile (Dali est riche) qui se répand d'autant plus qu'elle est insignifiante ... ] Même sur une île déserte, la vocation l'étreint, l'artiste. Fonctionner autrement le suffoquerait. A ce propos, l'autoproduction est un "rouleau compresseur" (comme on use pour se débarrasser des contrefaçons industrielles) dont on n'a pas fini d'entendre parler. Charismatique levier (étymologiquement, s'entend).(éthyle mollo etc. - je n'ai pas pu résister à la faire, celle-là - que l'on pardonne au contrefacteur! :-D) Le rapport de force coutumier entre portraitistes et portraiturés n'a plus lieu d'être quand l'ectoplasme est transparent ; et, surtout, devient insaisissable depuis qu'il est dans le mouvement. Il bouge. Protoplasme magnifié. Va-nu-pieds sanctuarisé. Même l'autoportrait a quelque chose de fatal, finalement. De tragique, dit-on, (en "mileu bien informé" ...) une fois pris dans la masse. (Auquel cas son insertion dans une mouvance qui le dépasse, peut s'avérer bénéfique, telle une transcendance salutaire. Difficile à imaginer pour un occidental, mais c'est possible : l'angoisse évaporée de l'individu sublimé. Cruauté volatile d'un destin fractal ...) De pathétique, si l'on s'en tient au factuel biologique, phénoménal. Voire à la mécanique ... (Auquel cas son insertion dans une mouvance qui le dépasse, peut s'avérer grotesque, effrayante presque. Robotique du citoyen instrumentalisé ... Cruellement matérialisée.)
"Empire du Milieu" : La désolation est une capacité négligée des empereurs, surtout lorsqu'ils sont "du Milieu", où, par définition, "le compte est bon"... Les journalistes également souffrent de cette amputation. Ils subissent pareille atrophie du système empathique.
Jouer à chat. Pipée, la ligne.
Handicap International Le
journalisme, mis à part le fait qu'il se contente (et sa
hiérarchie, comme son auditoire) plus souvent
qu'à son tour, de la surface des choses
("superficiel sur une grande surface" comme se définit
Lagerfeld) a un autre handicap : il prétend assumer
en commentant. (Lui aussi, tout comme son alter-ego
politique).
Cette prise en charge de la parole, dénuée de tout caractère ludique, ne peut que nuire gravement à la franchise. Trop d'arrière-pensées ...
Retour à l'office ! (autrement dit : "va à la niche", comme on dit en marketing, dans cette culture entreprenariale qui défie toute forme de civilisation.) Officier n'est pas jouer ! (Officialiser non plus).
ARTISAN
DU DEVENIR On sait que la drogue des journaliste c'est l'adrénaline . C'est un métier régi par le stress. Mais la démarche diverge de celle de l'artisan, du compagnon (du Tour De France), de l'Ouvrier de France. Quand l'artisan va vite, c'est pour minimiser l'empreinte de l'aléatoire sur son chef d'oeuvre en cours ; quand le journaliste accélère, c'est l'aléatoire qui le conduit, dans un chassé croisé avec l'éphémère. La performance rapide et efficace, se ressent de l'extérieur. Mais la motivation aussi : par sa quête de l'excellence, non pas pour s'en frotter les mains individuellement ... Un
comportement dicté par quelque chose qui nous
dépasse ... mais vers l'intérieur ! Il est un savoir faire qui se perpétue de génération en génération, qui n'est opérationnel qu'après des années d'apprentissage : comme le travail sur le cristal (le souffleur ne doit pas hésiter, il n'a que quelques minutes pour donner forme quand la matière est en fusion) ou le cuir (si l'on prend trop de temps, la découpe est hésitante, et le cuir est 'salopé' par la sueur, la crasse, l'usure etc.) L'immédiateté, cela se mérite ; en plus de la virtuosité, il y a aussi la beauté du geste, en dénominateur commun. On la voit dans ce qu'il advient. L'œuvre majeure du boucanier, c'est de privilégier sa couenne burinée ! Cela avec une condition nécessaire, mais pas suffisante : une grande humilité. Cela afin d'atteindre la montée en puissance des capacités, opérantes sans être stigmatisantes. La vitesse, forte de l'expérience acquise, laborieuse ; et la décontraction, dans la tension de l'expérience présente, nécessairement oubliée en tant que telle, avant que d'être finalisée. Pas le droit à l'erreur.
"Copier c'est voler !" (l'artisan a écrit : " copiez, si vous y arrivez !") :-) |
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DANGER : DECULTURATION Le savoir est pour chacun - La rétention d'information universelle est un délit. |
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Pr Fox - |