• T O U T E   L' H I S T O I R E •

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résumé
  R É S U M É •

 
 

  DECLINOLOGIE CERTIFIEE 


   .../... Ensuite nous avons calmé le jeu, histoire de s'équiper 100% numérique (et non plus opérer à l'arraché, par l'usage d'un mélange "digital"(terme archaïque définissant l'apport de la "digitalisation", c'est-à-dire la mise en pixels, le "scannage" comme on dit également) / video & son "analogiques" (sur bandes, quoi).

Cela juste après que les stations de FR3 (équipées, avant notre arrivée, seulement de l'antique Damien, palette graphique bidouillée en Picardie, mais ne permettant pas l'animation, même en 2D, autrement qu'en appuyant comme un malade sur la touche "space" ...) ne mettent à jour l'essentiel de leurs équipements (l'intégralité de l'échange de standard n'arrivant que progressivement ; avant que cette onéreuse restructuration ne soit menacée d'inutilité, en 2008 par des veilleités de restrictions structurelles !)

"Primitif-futuriste !" (comme le préconisait le journal Actuel au début des années 8O).
La station que nous fréquentions a tout de même mis plus d'un an avant de s'équiper du même matos que nous (un type de genlock/transcodeur trouvés au même endroit, selon nos conseils), qui en avions toujours eu besoin.

C'est en s'équipant de la sorte que nous avions pu franchir des portes bien gardées. Et que par la suite, on a pu livrer le montage, avec juste une cassette à recopier, sans être obligés de transporter la caméra/magneto* :-) (alias "magnétoscope muni d'un capteur" : parce que le premier outil que nous avons eu avait le capteur (sans zoom !), totalement séparé du combo scope (avec marche avant, marche arrière, etc. Mais pas véritablement d'arrêt sur image, 'faut pas rêver non plus ! ) Bien pratique, déjà, par sa miniaturisation ... à faire palir les J.R.I. et leur matos de 20 kg !

* [Sony 6000 autre césame, à l'époque (révolue!) où Sony "réalisait ce qu'on rêvait" selon le slogan pub d'alors, en vendant du matériel pro (en tout cas compatible et broadcast) à un prix abordable pour des semi-professionnels précaires, mais avisés ...]

carte-à-puce : “ il faur avoir des rêves assez grands, pour ne pas les perdre de vue quand on les suit ”

 

   Curieusement c'est quand tout finissait de se mettre en place, que les difficultés sont apparues (pour des raisons en partie extérieures à cette mouvance cyber-culturelle que nous incarnions avec une poignée de passionnés "tombés dans la marmite" sans faire exprès) ... La génération suivante a aussitôt magnifié cet enthousiasme {mais presque uniquement sur le plan musical, ce qui lui fit un peu manquer de souffle pour tenir la longueur} avec la "French touch", qui fit ce qu'elle put (sans se contenter de fantasmer ou de commenter ...).

Parallèlement, on pressentait depuis un an l'explosion en vol de la "bulle internet" (cette réappropriation frénétique d'une utopie viable, par le Marché, qui a bien cru être passé complètement à côté de l'essentiel, et s'est jeté in extremis dans l'affaire, de tout son poids, les deux pieds dans le plat ! Ce manque de discernement à ricochets a coûté très cher - financièrement, à certains, et spirituellement à tous.)

La fermeture définitive de l'usine refournissant les circuits imprimés de l'Amiga - attaquée par Commodore (la "maison-mère"), dès sa remise en route par des allemands qui se crurent légitimement en position de continuer l'aventure (- puisqu'ils étaient simplement dépositaires des droits du logo de la marque -) ne fut pas étrangère à notre relative perte d'enthousiasme.

Commodore étant pourtant le 3ème constructeur mondial, mais il saborda sa filiale Amiga après 2 années de liquidation judiciaire très cafouilleuses (probablement que les liquidateurs, installés en Floride, devaient subir des pressions aussi bien de la part de Microsoft que d'Apple ... Ils touchaient [à tout], mais ne concrétisaient rien ...) Ne restait quasiment que l'underground néozélandais pour fournir des pièces détachées ... (aujourd'hui encore).

Il faut dire aussi qu'auparavant Commodore avait "communiqué", à grands frais, sans aucune concertation avec ses zélateurs/usagers, et complètement à côté de la plaque par rapport à la cyberévolution en cours. Notamment en tentant de promotionner une "TVbox" informatisée, technologiquement inclassable (sans connexion internet alors) ; et avait même sponsorisé le P.S.G. : c'est dire ! (De la même façon que Kiss avait mis à flots un bateau, pour cette croisière de nouveaux riches qu'est l'America Cup, si ma mémoire est bonne ..).

(Anyway, on était loin de "l'Amiga Spirit" ...)

Une industrie qui encline la société littéralement à l'amnésie (ex. perte des mémoires de masse SCSI etc.) ne peut se revendiquer comme participant du progrès. (cf. Article sur les causes de barbarie)


 

 

 

 

 

 

 

 

PARADOXALITE INOPINEE

Étonnamment, c'est depuis que la technologie est la plus aboutie dans sa sophistication que la créativité est la plus faible.
(On le constate dans les Arts, comme dans tous les domaines de la Science ou de l'Economie où l'imagination est requise, vainement le plus souvent ...)